Les résidents et les riverains du boulevard de l'ALN, de la cité des Roses, à Imama, dénoncent ce qu'ils appellent « les préjudices et les nuisances occasionnés par la présence d'activités commerciales incompatibles avec la fonction urbaine de notre cité, censée être résidentielle ». Dans une pétition transmise au wali de Tlemcen, ils expliquent : « Il s'agit particulièrement de l'existence de commerces spécialisés dans la vente de matériaux de construction, tels que le ciment, le rond à béton, la brique rouge, le bois et ses dérivés…représentant des dangers et autres désagréments pour la santé, le voisinage et l'environnement. » Selon les signataires, ils sont pas moins de 5 revendeurs de ciment et autres matériaux de construction, implantés sur le boulevard de l'ALN de la cité des Roses, qui activent dans l'anarchie totale. Dans ce contexte et en matière de salubrité et d'hygiène publique, il est aberrant de constater que l'on puisse tolérer la présence de vente de ciment en mitoyenneté directe avec un commerce de viande ou avec la terrasse d'un café où les clients sont attablés pendant qu'un semi-remorque décharge sa cargaison de ciment. Nuisances sonores Comment donc de telles nuisances et incommodités peuvent-elles être autorisées à co-habiter sur une artère aussi importante, située en milieu urbanisé ? Pourtant, dans sa partie Règlement, le plan d'occupation des sols de la cité des Roses détermine la nature des activités tolérées et celles interdites, et ce, précisément au niveau de la façade du boulevard de la l'ALN. Dans son article 42, il est bien explicité que « sont interdites les constructions à usage industriel de grands dépôts ou toutes autres activités causant un préjudice à l'hygiène ou affectant la santé publique et l'environnement ». Même le cahier des charges qui s'inspire du P.O.S et de la réglementation en vigueur stipule dans son article 3 « …sont exclues, cependant, toutes activités commerciales présentant des nuisances sonores, d'odeurs, de vibration, de fumée, d'insalubrité ». Mais alors, qui a autorisé ces commerces qui défient tous les textes de loi ? En conclusion, les protestataires souhaitent la « disparition définitive de cet aspect de zone d'activités imposée et ce, par la force de la loi ».