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Journée internationale de déontologie médicale
50 médecins incarcérés et 500 plaintes contre des praticiens
Publié dans El Watan le 08 - 07 - 2007

La criminalisation de l'acte médical, la loi de 2004 relative aux délits de drogue, les rapports avec les pouvoirs publics, l'inscription des médecins étrangers à l'ordre algérien et bien d'autres questions non moins sensibles ont été passés en revue par le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, Dr Bekkat Berkani Mohammed.
C'était hier, lors de la 9e journée internationale de déontologie médicale organisée par la section ordinale de la région de Constantine. Une occasion pour lui de livrer le chiffre de 50 médecins actuellement incarcérés pour faute médicale, alors que le conseil de l'ordre a enregistré environ 500 plaintes contre des praticiens durant les quatre ans du mandat précédent. Un chiffre qu'il qualifiera d'insuffisant, équivalant à la partie visible de l'iceberg puisque le plus grand nombre de défaillances dans les soins n'est pas révélé par les citoyens, qui ignorent généralement leurs droits. Même constat chez les médecins qui connaissent peu les dispositions pénales couvrant l'exercice de la médecine, ce qui complique l'acte médical livré à la machine judiciaire, où le médecin ne fait que subir la procédure. Le Dr Bekkat Berkani regrette justement que son institution ne soit pas associée dans le traitement des affaires de faute médicale, tel que stipulé dans la loi 90-17, et ne soit jamais sollicitée par les citoyens dans le règlement des conflits, sachant que l'ordre a l'autorité de blâmer ou de radier un praticien, et que ses décisions sont exécutoires. Résultat : l'acte médical est criminalisé et le médecin peut être traîné devant les tribunaux et incarcéré comme un vulgaire malfrat. En outre, le peu de crédit donné à l'ordre par les pouvoirs publics conduit à l'élaboration de lois qui ne prennent pas en compte les médecins. C'est le cas de la loi relative au trafic et à la consommation de la drogue, votée en 2004. L'un des conférenciers, Dr Khadir, dira que « cette loi est passée en douceur sous la pression de la police et les médecins doivent désormais faire très attention parce que la prescription de psychotropes peut être assimilée et punie comme s'il s'agissait de stupéfiants ». D'ailleurs, un psychiatre de Blida vient de subir cette loi et, est actuellement en détention préventive à cause de cela, ajoutera Bekkat Berkani qui mettra la responsabilité de l'adoption de cette loi sur le dos « d'un ancien ministre de la santé qui n'a pas su défendre la corporation ». Au sujet de l'exercice des médecins étrangers en Algérie, il laissera entendre que cela est illégal puisqu'ils ne sont pas inscrits à l'ordre et ne peuvent exercer sur une simple dérogation du ministre. Le conseil emploie le régime de réciprocité et n'inscrit pas ces médecins parce que tout simplement les médecins algériens ne sont pas inscrits par les ordres des pays étrangers. Questionné au sujet de la relation avec l'actuel ministre de la santé, le président du conseil national a affirmé que depuis l'installation de son bureau il y a une année, et malgré plusieurs sollicitations, il attend toujours que le ministre lui accorde une audience. La rencontre d'hier, à laquelle ont pris part d'éminentes personnalités telles que le consul général de France à Annaba, l'ancien ministre de la santé, le Pr Aberkane, le Pr Chaulet et des représentants des Conseils de l'ordre français et tunisien, était censée informer les médecins sur leurs droits et devoirs, établir un rapprochement entre la corporation médicale et les autres partenaires comme les magistrats et enfin essayer d'attirer l'attention des citoyens et des associations de défense des malades sur l'existence et le rôle de l'ordre. Les communications présentées à cette occasion étaient d'une qualité indéniable.

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