Le transfert du marché des Aures « ex-La bastille » n'est plus à l'ordre du jour. Ce projet parait tout à fait annulé du programme de la commune qui a consacré 200 millions de centimes pour l'acquisition d'étals qui seront distribués aux commerçants. Ce projet, lancé en grande pompe, a pourtant fait l'objet d'une étude de faisabilité. Il y eut aussi une autre étude d'aménagement du site destiné à abriter les commerçants de la bastille. Cependant, la faisabilité du projet a été otage du refus des commerçants de se rendre dans une cave. Ils ont protesté et ont eu gain de cause puisqu'il est actuellement question de remplacer les anciens étals par de nouveaux, aux dimensions de 2,20 m sur 90 cm. Une centaine a été acquise et sera mise à la disposition des commerçants de la bastille, a condition qu'ils s'engagent à ne pas les revendre. Ces tables qui n'ont rien à envier à celles constituant les marchés mobiles des villes Européennes, permettront de « relouker » l'illustre marché des fruits et légumes de La bastille. Un marché dont l'image a été ternie par l'étalage sauvage et l'insalubrité. Il est à l'image des autres marchés de la ville, envahis par les commerçants à la sauvette. Sur 29 marchés que compte la commune d'Oran, 17 sont gagnés par l'informel et 8 autres de fruits et légumes sont aujourd'hui fermés, à tel point que les commerçants légaux ont été contraints de fermer boutique et de s'installer sur la voie publique. Ils ont été contraints d'opter pour le commerce informel pour contrer la concurrence déloyale.