Des étudiants de l'université de la formation continue d'Oran (UFC) se sont vus refuser leur droit d'obtention de leurs diplômes de fin d'étude, pour une histoire de…cartouche d'imprimante. A première vue, on a tendance à croire qu'il s'agit d'une blague de mauvais goût faite aux étudiants, histoire d'en rajouter aux peines subies durant des années d'étude. Et bien non, c'est la pure vérité, les responsables de cette administration ont tout simplement renvoyé les étudiants venus récupérer leurs diplômes, parce qu'ils n'ont pu les imprimer, faute de cartouche d'imprimante, qu'ils disent être prêts à acheter de leur propre poche si seulement elle était disponible. Ainsi, les étudiants qui se sont dépêchés de soutenir leurs thèses avant les grandes vacances, pour éviter de le faire à la prochaine rentrée universitaire, ont eu droit à la même réponse sortie de la bouche d'un responsable levant les bras au ciel en signe d'impuissance : « je ne peux rien pour vous, revenez en septembre prochain ». Septembre prochain ! et le poste d'emploi conditionné par le fameux diplôme, déniché avec toutes les peines du monde, et les projets de départ à l'étranger pour poursuivre d'autres études, et les perspectives des étudiants internes de rentrer à la maison au plus vite, après des années passées à Oran à l'effet de décrocher un diplôme, et…et…Tout ça devra attendre le mois de septembre, le mois des miracles, où une cartouche sera peut être disponible pour faire sortir les diplômes emprisonnés dans les ordinateurs de l'administration de l'UFC. Seulement on oubli un détail, les projets planifiés dans l'esprit des diplômés (sans diplôme) risquent de tomber à l'eau avant que septembre n'arrive. Et dire que bon nombre de ces étudiants ont fait des mains et des pieds pour soutenir leurs thèses justement pour ne pas avoir à traîner à l'université après les vacances d'été.