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Une reconfiguration de la scène politique au pas de charge
Publié dans El Watan le 11 - 07 - 2007

Elle était en préparation depuis 1999. La reconfiguration de la carte politique nationale est en phase d'exécution. Le projet de texte portant amendement de la loi électorale 97-07, qui sera présenté et débattu à partir d'aujourd'hui à l'APN, tend à la réalisation de cet objectif.
Les moyens sont toujours les mêmes : les artifices juridiques. Après la révision, en 1996, de la loi sur les partis politiques ayant engendré la disparition de 37 formations politiques sur les 65 qui existaient au début, les autorités veulent rétrécir à nouveau la classe politique nationale. Un nouveau coup de couteau dans le dos du multipartisme. En effet, le projet proposé par le ministère de l'Intérieur vise à disqualifier de la course aux futures échéances électorales au moins 18 « petits partis », jugés « non représentatifs ». Selon les mesures introduites dans les articles 82 et 109 de l'actuelle loi, tout parti politique n'ayant pas obtenu au moins 4% lors de l'une des trois dernières législatives n'aura pas le droit de prendre part aux futurs scrutins. Afin d'aspirer à une éventuelle participation à toute élection, les partis n'ayant pas satisfait cette condition doivent appuyer leurs listes avec au moins 5% de signatures d'électeurs de la circonscription concernée. Ces conditions donnent la chance uniquement à 9 formations politiques de participer aux prochaines joutes électorales. Pour défendre son projet, le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, se base sur les résultats de la dernière législative. Il accuse les « petits partis » d'être à l'origine du fort taux d'abstention. Consciemment ou inconsciemment, le ministre révèle ainsi les raisons pour lesquelles le gouvernement avait accepté de donner, pour la première fois, « le vrai taux de participation aux élections législatives ». Les masques sont tombés. Le gouvernement cherche finalement un alibi pour justifier ses amendements qui scellent « la fin de mission » pour ces partis. Affaiblis puis réduits à de simples comités de soutien, ces partis ont longtemps servi la démocratie de façade imposée par le pouvoir. C'est un constat prouvé. Mais la loi n'a jamais été un indice de popularité dans le jeu électoral. Dans toutes les démocraties du monde, le seul juge d'un parti populaire est l'urne. Le verdict populaire devrait être la seule loi qui détermine le sort d'un parti. Ce dernier a besoin, pour élargir sa base et expliquer son programme à la population, d'un accès aux médias lourds et d'une ouverture des espaces publics. Or avec un état d'urgence qui dure depuis plus 14 ans et le verrouillage des médias lourds (TV et radio) devant tous les partis de l'opposition, le pouvoir n'a rien fait pour promouvoir la démocratie. Pour « cadenasser » le champ politique, le pouvoir choisit cette fois-ci une autre stratégie. Contrairement à la loi sur les partis politiques de 1996 promulguée par ordonnance, le gouvernement soumet ce nouveau projet à une APN, dont la majorité écrasante est détenue par les partis de l'Alliance présidentielle. Il veut, semble-t-il, imputer la responsabilité du verrouillage du champ politique aux partis.

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