Programmée comme étant un tremplin vers la première année primaire, la classe de l'enseignement préparatoire est devenue un passage indispensable pour des élèves appelés à recevoir des programmes réformés. Néanmoins, la majorité des écoles que compte la commune de Beni Maouche dispensent les enfants de cet enseignement préscolaire. En effet, sur 17 écoles réparties à travers le territoire de la commune, il n'y a que 4 qui comptent des classes où ce genre de cours est assuré alors que dans les 13 restantes, les chérubins atterrissent en première année primaire sans aucune préparation bien que les manuels scolaires sont conçus en fonction des apprentissages acquis à ce niveau. Les parents des enfants inscrits dans ces classes « préparatoires » semblent hésiter à tenter ce qui s'apparente à une aventure onéreuse si l'on se réfère à la circulaire ministérielle qui exige une contribution financière qui va de 200 DA mensuellement pour les frais de scolarisation à 1500 DA par trimestre pour la cantine en passant par une somme indéterminée à débourser pour l'achat de l'équipement pédagogique qui fait défaut, sans oublier les frais d'assurance de l'enfant. Il est nécessaire d'indiquer à ce propos que les élèves de moins de six ans ne sont pas pris en charge par l'assurance scolaire. Selon l'inspecteur de la circonscription de Beni Maouche : « Les enfants inscrits en cours préparatoire n'ont pas le statut d'élèves étant donné que les textes en vigueur ne concernent que les enfants âgés de six ans et plus. »