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Entre nécessité et mode
La friperie, un phénomène qui reste « en vogue »
Publié dans El Watan le 07 - 08 - 2007

A chacun son passe-temps en ces journées d'été. Le shopping pour les femmes, c'est le loisir préféré d'une majorité d'entre elles. Entre les fringues et la cuisine, il est clair que le choix est vite porté : aller faire les vitrines entre copines pour se délasser tout en trouvant la perle rare, la chemise, le pantalon ou la robe qui fera sensation.
Mais la tâche n'est pas aisée face aux produits proposés à la vente. Entre les vêtements chinois bas de gamme et à bas prix sur lesquels tous se rabattent et les vêtements floqués de la marque « made in » plutôt inaccessibles aux bourses modestes, des femmes ont trouvé leur bonheur dans la caverne d'Ali Baba : la friperie. En effet, ce lieu propose une multitude de vêtements. Lieu privilégié des pauvres ? Pas si sûr. L'odeur qui se dégage de ces boutiques est plutôt désagréable, mais elle ne dissuade pas les habituées. « Chaque jeudi matin, je suis parmi les premières dans ce magasin. Les vendeurs ont choisi cette journée pour l'ouverture de nouveaux ballots. Ainsi, première arrivée, première servie. D'ailleurs, je prends tout ce qui me plaît et je paie à la fin du mois. Si une chose ne me va pas, retour à l'envoyeur », dira une cliente, cadre dans une société. Et d'ajouter : « Il n'y a que mes sœurs qui sont au courant. Mes collègues de travail, pas question. Elles ne se doutent même pas que je m'habille fripe des pieds à la tête. »
Quand fripe rime avec frime
Mais qu'est-ce qui peut bien pousser cette femme cadre à acheter dans cet endroit ? « Regardez ce sac comme il est beau, en plus c'est de la marque. Cet accessoire, vous ne l'aurez jamais à 400 DA. Dans les magasins de luxe, il faut rajouter un zéro pour l'acquérir. Et c'est une pièce unique. » Le mot est lâché : « unique ! ». C'est vrai que chez la gent féminine, porter un vêtement que l'on ne retrouvera nulle part ailleurs est primordial. La rareté d'une chose fait sa valeur, c'est connu. Une attitude égocentrique à satisfaire quand on est accro de la mode. Les fashion-victimes y trouvent donc leur compte dans ces magasins réputés pour les pauvres. Il n'y a pas que les vêtements, les chaussures, les jouets, le linge de maison, les accessoires sont autant de choses à acheter. Et les vendeurs se sont spécialisés. « Quand l'été arrive, ce sont les robes, les tee-shirts et les maillots et serviettes de bains qui sont mis en vente. Des clientes ont complètement réaménagé leur intérieur avec ces produits 1er choix qui sont en excellent état. Aussi, nous avons une semaine pour liquider les produits », dira un marchand qui refuse de livrer le secret de sa réussite. La réponse, on l'aura chez un ex-vendeur. « Les deux premiers jours, les articles sont vendus plus chers de façon à faire une belle recette. Le reste est liquidé durant la semaine. » Mais comment sont fixés les prix ? « Un ballot 1er choix coûte environ 20 000 DA et il y a en moyenne 100 unités, il faut au minimum vendre à 200 DA. Et ce prix-là est affiché les jours de liquidation, soit deux jours avant l'ouverture d'un nouveau ballot. » Alors, faites vos comptes ! C'est tout bénef.


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