Dès l'entame des travaux du congrès national ordinaire du Mouvement national d'espérance (MNE), tenu à l'hôtel Dar Diaf - Bouchaoui (Alger), Mohamed Hadef a été plébiscité président du parti pour un autre mandat de 5 ans. Le président sortant du MNE, M. Hadef, était le seul candidat en lice pour prendre la tête du parti, créé en août 1997 et dont il est le fondateur. Pour les échéances politiques à venir, M. Hadef a affirmé, dans une déclaration à la presse après sa réélection, que son parti « participera avec force aux prochaines élections locales, avec le maximum de candidats ». Il ambitionne de faire élire « des centaines » de ses militants aux Assemblées populaires communales et de wilaya (APC et APW). Le président du MNE a, également, souhaité que ces élections se déroulent dans « de meilleures conditions ». Pour la nouvelle loi électorale, adoptée par les deux chambres du Parlement, M. Hadef rejette l'acception de grands ou de petits partis, préférant la notion de partis importants ou de partis émergents dont le MNE fait partie, selon ses termes. En outre, il a rappelé la position de son parti en faveur d'« une réforme de la Constitution, de façon à faire une séparation absolue des pouvoirs et préciser la responsabilité du pouvoir politique », et doter la nation d'une constitution moderne. Le MNE a obtenu deux sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN) lors des élections législatives du 17 mai dernier.