Une partie des locataires de la cité Cosider, à Bordj El Bahri, n'ont toujours pas obtenu les actes de propriété de leurs appartements. Acquis il y a une quinzaine d'années dans le cadre d'une promotion immobilière, ces appartements dont la part du coût revient à l'entreprise Cosider, a été totalement payée par les acquéreurs. Ces derniers n'ont pas fait l'objet d'une régularisation définitive à ce jour. Un locataire dira à ce propos qu'une clause de la convention signée avec l'entreprise Cosider stipule clairement que « des actes nous seront établis dès lors que nous nous serons acquittés de la somme qui revient à l'entreprise. » Non seulement les responsables de l'entreprise n'ont rien fait dans ce sens depuis 1994, date de la réception de ces logements, mais pis encore, ils se refusent actuellement à fournir les documents nécessaires à d'éventuelles transactions, pénalisant ainsi les propriétaires qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ils estiment cependant que quinze années sont largement suffisantes pour régler le problème. Ils demandent l'intervention des pouvoirs publics en vue d'accélérer la procédure administrative pour l'élaboration de ces actes.