Les résidants du site AADL de Sebbala restent dans l'expectative. Et pour cause : les problèmes auxquels ils sont confrontés ne sont pas prêts à trouver leur épilogue, en dépit des protestations des habitants. Les griefs retenus contre l'agence sont multiples. Ils ont trait essentiellement « au non-respect des mesures d'hygiène » à l'intérieur des immeubles. Ils affirment payer régulièrement les charges qui leur sont imposées, alors que la femme de ménage ne vient pas régulièrement. Elle ne se présente que quatre fois par mois, personne ne l'y oblige à venir fréquemment. Autre problème retenu, celui des « parkingueurs » qui se manifestent dans l'enceinte même de la cité. Ils « rackettent » les résidants sans se soucier de la réaction du gestionnaire du site qui ne se manifeste que pour régler des problèmes insignifiants. Il ne réagit qu'occasionnellement, en placardant des notes interdisant, par exemple, le lavage des voitures dans les parties communes. Il est à noter que les enfants de la cité sont confrontés au problème de l'éloignement de leur école primaire. Une source a affirmé aux résidants qu'une école verra le jour non loin du site mais rien ne semble se profiler à l'horizon. Les enfants en bas âge font face à l'insécurité routière rendant l'installation de dos-d'ânes nécessaire. Les protestataires, constitués en comité, menacent de cesser de payer les charges si rien ne change dans l'immédiat.
