Le MDS en quête de cohésion Les militants de la double rupture du mouvement MDS de la wilaya de Mascara ont dénoncé, par le biais d'un communiqué dont une copie a été remise à notre rédaction, les tentatives de déstabilisation du parti. Devant cette situation catastrophique que connaît le parti, l'aile de Meliani Ahmed interpelle les membres du conseil national du mouvement afin d'installer un nouveau bureau national et sauver l'avenir du parti. Parallèlement, le président du bureau de wilaya de Mascara, également membre du conseil national du parti MDS, Belleg Djamel en l'occurrence, a précisé que le secrétaire général du parti, M.Meliani, a déjà annoncé sa démission de son poste, avant d'appeler le dit conseil à une réunion extraordinaire pour l'approbation de la démission. Selon notre interlocuteur, M. Meliani a exposé, pour la première fois, sa démission devant les membres du conseil national au cours d'une assemblée ordinaire qui a eu lieu le 19 août dernier. « Malgré les tentatives de la majorité des membres du conseil national du parti pour qu'il annule sa démission, Meliani a maintenu sa décision », dira notre source. La démission de Meliani de son poste encouragera, selon Belleg, un véritable changement en sein du parti. « L'élection d'un nouveau secrétaire général signifie un changement total de la composante du bureau national. Ce dernier doit activer son travail pour faire sortir l'aile de la double rupture de son sommeil. » Selon le responsable du bureau de wilaya de Mascara (aile Meliani), la situation actuelle du mouvement est très critique, « Il est impossible que notre mouvement reste les mains croisées devant ce qui ce passe à l'intérieur de notre pays, dont l'accréditation de l'aile de Hocine Ali par le ministère de l'Intérieur, et la non célébration du deuxième anniversaire de la mort du fondateur du mouvement MDS, le défunt Hachemi Cherif », conclut-il. 30 commerces sous le coup d'une fermeture Les services de la direction du Commerce ont relevé, en juillet dernier, 81 infractions et proposé de fermeture administrative de 21 locaux commerciaux pour défaut de registre de commerce. Un chiffre d'affaires dissimulé de plus de 2,2 milliards de centimes a été découvert lors des différentes sorties de ces services qui ont lancé également des poursuites judiciaires contre les contrevenants, par le dépôt de 90 plaintes devant les tribunaux. Le service de contrôle de la qualité et la répression de la fraude a, de son côté, durant la même période, relevé 84 infractions pour non respect des conditions d'hygiène. 9 décisions de fermeture administrative des locaux commerciaux ont été prononcées, pour non respect des conditions de stockage.