Le Mouvement démocratique et social (MDS) dénonce la campagne féroce qui vise toutes les voix opposées à la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Des militants du MDS ont été encore une fois arrêtés par la police, vendredi dernier à Alger. L'arrestation de ces derniers est intervenue alors qu'ils étaient en train d'afficher le mot d'ordre du parti portant sur le rejet du référendum du 29 septembre. C'est ce qu'a indiqué un communiqué de ce parti parvenu hier à notre rédaction. Le MDS estime que cette pratique a pour objectif de contrarier son contact avec la société. « C'est l'activité légale du mouvement démocratique qui dispose d'un agrément et qui se voit opposer des dispositions inféodées pour contrarier son contact avec la société », a indiqué le communiqué. La société, a souligné le MDS, réserve un accueil favorable à ses positions. « Le pouvoir multiple les actes de répression. Il tente de faire taire toutes les voix qui apportent la contradiction dans une campagne unilatérale et ne recule pas devant la condamnation unanime provoquée par les précédentes mises sous contrôle judiciaire de militants du MDS », a ajouté le communiqué. L'association SOS disparus a préféré donc sillonner l'Europe pour sensibiliser l'opinion européenne sur le sort réservé aux familles des disparus. Dans une déclaration transmise à notre rédaction, SOS disparus indique avoir rencontré des hauts représentants onusiens à Genève. L'association, qui a organisé une caravane baptisée « La nuit contre l'oubli », espace d'expression pour les familles de disparus en Algérie, est prête à poursuivre sa campagne pour expliquer à l'opinion internationale la situation des familles de disparus.