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AIn El Hammam
Grogne à l'école paramédicale
Publié dans El Watan le 08 - 11 - 2004

Les étudiantes en régime internat de l'école paramédicale de Aïn El Hammam se plaignent des conditions sociopédagogiques dans lesquelles elles ont entamé la nouvelle année.
« L'internat est devenu pour nous de plus en plus éprouvant », dénoncent les futures infirmières. Elles réclament, au plan pédagogie, l'adaptation des horaires d'ouverture de la bibliothèque durant les heures où elles n'ont ni cours ni stage pratique à l'hôpital de Aïn El Hammam. Une délégation des étudiantes a été reçue par le directeur de l'école auquel elle a demandé l'affectation d'un employé pour assurer la permanence après les cours, comme cela a été le cas l'année dernière. « C'est la seule solution pour que nous puissions bénéficier de la documentation disponible, qui reste insuffisante pour une formation efficiente », notent-elles. « La bibliothécaire est une fonctionnaire comme nous tous et elle ne peut travailler hors des heures réglementaires », explique la directrice des études de l'école, contactée par nos soins. Cette situation pèse notamment sur les stagiaires en fin de cycle qui préparent leur mémoire de fin d'études. Les étudiantes soulèvent aussi le problème du redoublement d'une de leurs camarades qui a eu pourtant la moyenne de 10/20 lui permettant l'accès à la classe supérieure. Selon la direction de l'école, la stagiaire est sanctionnée pour non-respect du règlement intérieur interdisant aux stagiaires de sortir sans autorisation. Cependant, « ce qui est anormal dans la démarche de l'administration, c'est de transférer le dossier de notre camarade à l'école de Tizi Ouzou avec une décision d'admission en deuxième année », font remarquer les étudiantes. « Si elle reste à Aïn El Hammam, poursuivent-elles, elle doit refaire la première année, ce que nous ne comprenons pas. » Au plan social, les résidentes affirment que « les repas servis pour le dîner sont de mauvaise qualité et non consistants ». Les raisons avancées par le directeur sont relatives à l'insuffisance du budget octroyé à l'école. Ce qui ne convainc pas les stagiaires. Elles préfèrent plutôt parler de mauvaise gestion des moyens de l'établissement. C'est un autre son de cloche qui nous parvient des responsables. « La qualité des repas est bonne et, durant le Ramadhan, nous essayons de faire de notre mieux pour assurer un meilleur service », déclarent-ils. En raison du règlement intérieur interdisant l'utilisation des résistances et des bouteilles de gaz butane, les futures infirmières ne peuvent pas cuisiner dans leur chambre. Les prises électriques ont toutes été supprimées. « Les filles font beaucoup de bruit la nuit en mettant la musique », expliquent encore les responsables de l'école qui ajoutent que « cela perturbe la scolarité de ces dernières ». Après avoir discuté avec le directeur, les stagiaires ont eu la promesse de régler le problème. Elles aussi se sont engagées à bien s'organiser. Depuis, elles attendent toujours la concrétisation des promesses. Outre ces revendications, les étudiantes demandent une demi-journée, celle du lundi après-midi, en guise de récréation. « Nous avons besoin de sortir pour faire nos achats, donner et avoir des nouvelles de nos proches et parents », disent-elles. Elles ne rentrent parfois chez elles qu'après deux ou trois semaines d'internat. « Ils ont mis à notre disposition le téléphone avec la carte prépayée, mais cela n'a duré qu'une seule journée », s'étonnent-elles, alors que la responsable des études affirme que « la ligne téléphonique est toujours opérationnelle ». La grogne des étudiantes est symptomatique de difficultés dans leurs conditions de vie et d'études dans cet établissement et mérite une attention particulière de la part des responsables.

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