Organisée sous la houlette de Ouarda Zebiri, présidente de l'association Constantine Informations Diabète, plus connue sous le nom de NAHLA, cette rencontre a bénéficié des services bénévoles d'un panel de spécialistes activant dans le domaine. Dr Zaâmouche, diabétologue au service de médecine interne du CHU de Constantine, a « disséqué » les tenants et aboutissants de cette pathologie, dont la perniciosité pose moult problèmes aux patients. Dans son intervention et lors du débat qui a suivi, il a mis en garde les malades de type 1 (les insulinodépendants) contre toute envie de jeûner. Les conséquences peuvent être fatales, a-t-il déclaré, ajoutant que les malades de type 2 (sous traitement oral) doivent, en cas de jeûne, veiller au moindre signe annonciateur d'une hypoglycémie. Dans ce cas de figure, la seule alternative est de rompre le jeûne pour éviter le pire. A ce propos, la présidente de l'association NAHLA évoquera certaines pratiques et croyances auxquelles sont attachés de nombreux malades, et cela en dépit du bon sens le plus élémentaire. FElle citera, entre entres exemples, le cas d'un malade insulinodépendant qui croyait mordicus que l'injection d'insuline n'était pas de nature à rompre le jeûne du fait qu'elle se pratique en intramusculaire. Fort de cette conviction, il avait tenté de jeûner tout en s'injectant l'insuline. De ce fait, et sans la bonne fée qui veillait sur lui, il ne serait plus de ce monde aujourd'hui, précisera-t-elle, avant de rapporter d'autres exemples similaires où le bon sens cède le pas à l'irrationnel. Elle évoquera également de nombreux cas de malades convaincus du bien-fondé de l'automédication par les plantes en faisant fi des mises en garde émanant de leurs médecins traitants. « Des pratiques contre lesquelles nous luttons sans relâche dans le cadre des séances d'éducation que nous assurons quotidiennement au siège de notre association », ajoutera-t-elle.
