Association Nahla : Journée de sensibilisation pour les diabétiques En prévision du mois de Ramadhan, l'association Nahla a organisé, ce jeudi, à la maison de jeunes Ahmed Saâdi, une journée d'information et de vulgarisation au profit des diabétiques de la wilaya. La rencontre, qui a avait réuni un nombre important de malades et leurs familles, visait essentiellement à donner les conseils nécessaires pour s'adapter au mois du jeûne durant lequel les diabétiques éprouvent des difficultés sur le plan sanitaire. Les débats animés par des spécialistes se sont focalisés sur les questions religieuses liées au rite, et qui continuent toujours de susciter la polémique. La présence d'un représentant de la direction des affaires religieuses a permis aux présents d'être éclairés sur ce point, notamment pour les malades dont l'état de santé ne leur permet pas d'observer le carême. Ces derniers devront se tenir rigoureusement aux conseils du médecin, pour éviter d'éventuelles complications qui apparaissent généralement après le mois du jeûne. Il s'agit souvent de cas de baisse de la vision, de problèmes cardiaques et de perturbations de la tension artérielles. La présence d'un nutritionniste à cette journée a permis aux présents de prendre connaissance de la liste des aliments conseillés et ceux prohibés, ainsi que le régime à suivre pour maitriser la maladie et éviter les situations critiques. Selon Ouarda Zebiri, présidente de l'association Nahla, cette dernière a toujours œuvré pour assister les diabétiques en toutes circonstances, et ce en dépit des moyens modestes dont elle dispose depuis sa création en 2001. Seuls l'engagement des membres et l'aide des médecins et des bénévoles ont permis à cette association, qui compte toujours sur la générosité des citoyens, de mener à bien sa mission. Des activités culturelles au point mort Décidément, c'est le désert culturel en cet été caniculaire dans une ville où les familles n'ont plus où trouver un semblant de défouloir. Depuis le mois de mai, qui a connu une certaine effervescence en raison de la tenue de plusieurs festivals de musique et de théâtre, c'est pratiquement le calme plat en matière d'animation culturelle, hormis les activités riches et variées que le centre culturel français abrite tout au long de l'année, et non pas à l'occasion de quelques commémorations circonstancielles. Comble d'ironie, le CCF a lancé un cycle de projections dans le cadre d'un ciné-club d'été où ont été programmés des films de réalisateurs algériens, dans une cité où toutes les salles de cinéma sont fermées depuis des lustres. Si les Constantinois ont trouvé de quoi meubler leurs soirées durant un mois à la faveur du Mondial sud-africain, même si le festival Layali El malouf a tenté de briser la monotonie, les prochaines semaines s'annoncent plutôt sèches, sachant qu'aucun programme d'animation spécial été n'a été annoncé jusqu'à présent. On attendra encore une fois le Ramadhan pour retrouver, comme toutes les années précédentes, les mêmes « menus » folkloriques concoctés par les mêmes troupes et les mêmes noms.