Le premier jour de la rentrée scolaire aura été émaillé par un incident. En visitant l'école primaire Bratkhi, datant de 1956, située au centre de la ville, la délégation de wilaya, conduite par le chef de l'exécutif, a eu la désagréable surprise de découvrir que les portes d'entrée et de secours de l'école étaient obstruées par des étals des commerçants informels, confortablement installés au marché parallèle dit de Tindouf. Ces commerçants sont adossés tout le long du mur de l'enceinte de l'établissement scolaire, avec tout ce que cela comporte comme risque sécuritaire, vacarme et nuisances sonores supportés aussi bien par les élèves que par les enseignants. Le wali a immédiatement réagi en ordonnant, en présence du chef de la sûreté de wilaya, aux agents policiers l'enlèvement de ces tables qui bloquent et gênent l'entrée principale de l'école, comme première mesure, en attendant dit-il « qu'une solution globale soit trouvée à l'installation illégale des revendeurs non autorisés ». Au bout de cette artère commerciale, la délégation de wilaya a pu constater le même phénomène touchant le CEM Djillali Lyabès. « L'utilisation de la force publique pour les déloger ne résout pas le problème. Pour l'instant, nous réfléchissons à une solution définitive pour les déménager de cet endroit », a indiqué le wali.