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Cinéma-L'ennemi intime de Florent-Emilio Siri
La guerre d'Algérie revisitée
Publié dans El Watan le 27 - 09 - 2007

Benoit Magimel et Albert Dupontel sont à l'affiche de ce film où Fellag joue le rôle d'un prisonnier.La guerre d'Algérie n'a pas fini d'inspirer le cinéma français. Peut-être parce que tout n'a pas encore été dit, que des zones d'ombre persistent, ou simplement parce qu'elle reste un tabou en France.
Quoi qu'il en soit, plus le temps passe et plus elle est mieux racontée, mieux cadrée, mieux définie aussi. Florent-Emilio, réalisateur de Otage (2004), Nid de guêpe (2001) et Une minute de silence (1998), n'a, de prime abord, rien à avoir avec cette guerre, si ce n'est peut-être qu'il était « pris » par le documentaire de Patrick Rotman sur les violences pendant cette guerre (découpé en trois parties : Pacification - Engrenages - Etats d'armes) et qui porte le même titre que le film. Lequel Rotman s'est plusieurs fois penché sur ce sujet, notamment en tant que scénariste dans Nuit noire 17 octobre 1961 (2005) et La guerre sans nom (1992) et dont le travail constitue une bonne base de travail. L'histoire : Algérie, 1959. Les opérations militaires s'intensifient. Dans les hautes montagnes kabyles, Terrien, un lieutenant idéaliste, prend le commandement d'une section de l'armée française. Il y rencontre le sergent Dougnac, un militaire désabusé. Leurs différences et la dure réalité du terrain vont vite mettre à l'épreuve les deux hommes. Perdus dans une guerre qui ne dit pas son nom, ils vont découvrir qu'ils n'ont comme pire ennemi qu'eux-mêmes. Les premières critiques de L'Ennemi intime sont formelles : le film n'est pas manichéen ! « Visiblement, Siri a courageusement trouvé sa voie. Comment évoquer une guerre qui – longtemps – n'existait officiellement pas ? En évitant toute forme de manichéisme (ici, la violence est de tous bords et de tous les instants) et en ne se concentrant que sur la détresse et l'incompréhension des protagonistes » (Comme au cinéma). Dans un entretien accordé à Monsieur cinéma, Fellag, qui incarne le rôle d'un prisonnier, affirme : « Le scénario était juste, avec un point de vue qui allait dans le sens de ce que j'aime. » À la question de savoir ce qu'il attendait du film, le comédien répond : « À la première projection organisée pour l'équipe, j'ai dit à Florent-Emilio que je considérais personnellement que c'est le premier vrai film sur la guerre d'Algérie. (…) En tant qu'artistes, la seule chose que nous puissions apporter, c'est un désir de paix, une occasion de se demander comment l'histoire a pu, à un moment donné, tourner la tête au point d'aller jusqu'à cette folie dévastatrice pour tout le monde. Que ce film donne à chacun la force de dire ‘'plus jamais ça !'' Dire sans haine et sans émotion facile, sans larmes, mesurer l'enfer dans lequel des millions d'hommes et de femmes ont vécu pendant des années. Que ce film aide à se comprendre les uns et les autres. » L'Ennemi intime sera dans les salles françaises à partir du 3 octobre. Et en attendant – et en espérant qu'il soit projeté chez nous – il pourrait bien causer des remous, d'un côté ou de l'autre. Ce film devrait surtout servir aux jeunes générations qui auront plus de recul par rapport à cette guerre.

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