La multiplication des contrôles routiers pendant le mois du Ramadhan sur l'ensemble du réseau de la wilaya a requis la mobilisation d'importants moyens humains et matériels des services de la Gendarmerie nationale. Pour le commandement de groupement de Médéa, le renforcement du dispositif a été initié afin de permettre une sécurisation efficace des routes et des différentes voies desservant les nombreuses fractions éparses. Pour cela, 4 escadrons d'intervention et un autre de sécurité routière ont été engagés en plus des éléments des brigades dans le but de garantir un maillage total du territoire de la wilaya. Ainsi, des groupes mobiles empruntent chaque jour les différentes voies, faisant des navettes le long des routes et des pistes menant vers les hameaux et les fractions isolées ; ces dernières ayant besoin d'être rassurées des suites du dernier attentat terroriste qui a eu lieu pendant la première semaine du Ramadhan dans la commune d'El Hamdania et qui a fait 16 victimes. Dans un bilan couvrant la période allant du 15 octobre au 6 novembre, il est fait état de 1083 barrages routiers et de 1014 patrouilles effectués, ayant nécessité la mobilisation, jour et nuit, de plus de 2000 éléments. Au plan de la logistique, le dispositif a requis l'utilisation de 500 véhicules de l'armée dont des blindés, des camions de transport et des motos. L'effort de surveillance a particulièrement été axé sur les tronçons routiers menant vers les zones difficiles d'accès, situées dans les endroits montagneux et à proximité de la forêt. C'est ainsi que certaines routes telles que la RN 64 du nord est de la wilaya reliant Baâta à Blida, la RN18 entre Médéa et Ouamri et Tamesguida à l'ouest et le CW 84 au sud-ouest entre Bouaïche et Sebt Aziz ont fait l'objet de contrôles particuliers.
