La production laitière de l'unité Sidi Khaled, filiale du groupe Giplait, enregistre ce mois de ramadhan une performance extraordinaire. Bien que la demande reste toujours plus forte, l'unité implantée à Zaaroura produit actuellement jusqu'à 111 000 litres de lait par jour, dont 9 000 litre de lait de vache recombiné. Une production livrée jusqu'aux confins des wilayas limitrophes comme Djelfa, Laghouat, Tissemsilt, Relizane et El bayadh, a tenu à préciser M. Ahmed, directeur. Notre interlocuteur, s'agissant de la rareté du lait de vache sur les étals, fait état d'un « créneau nouveau lié à l'activité des crémiers que l'organisme voudrait voir se développer » et donc « à favoriser car bien qu'inexistante il y a 3 ans, celle-ci génère de substantielles rentrées d'argents tout au long de l'année ». Pour ce responsable, « il devient logique de favoriser ce client bien que les citoyens d'une manière générale, de par l'offre, pourront s'offrir ce produit dès aujourd'hui ». En tout état de cause, ajoute-t-il, « On voudrait maintenir cette activité, la préserver puisqu'on a cessé de les assister ». Le directeur de l'unité « Sidi Khaled », qui signale qu'à la même période par rapport à l'année écoulée, la production a augmenté de 71%, fait part, paradoxalement, d'une diminution de la production de lait chez les 106 éleveurs de la région. Cela est dû, selon lui, à « une meilleure organisation des collectes » et cela en dépit de la cherté des aliments de bétail. L'unité qui emploie une centaine de personnes semble respirer la santé financière, accumule des résultats d'exploitation positifs depuis 2003 et voit par conséquent son chiffre d'affaires exploser. Et dire qu'elle était, il n'y a pas si longtemps proposée à la privatisation. Entre temps, beaucoup de sacrifices ont été consentis non sans l'optimisation des moyens de production. Soumise à un contrôle rigoureux, avons-nous constaté sur place, pour préserver l'hygiène et la santé des consommateurs, l'unité a eu à régler définitivement le problème de l'alimentation en eau potable, donc de son processus de fabrication. Acheminée depuis Aïn Dzarit, à 35 km des lieux, l'eau est abondante et de meilleure qualité. Cela n'empêche pas les brigades de contrôle d'effectuer jusqu'à deux prélèvements par jour. Résultats qui placent irrémédiablement l'unité dans une confortable 4ème place à l'échelle nationale de la filière Giplait.