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Filière blé en Algérie
Dépendance accrue à l'importation
Publié dans El Watan le 01 - 10 - 2007

Le blé est la première céréale échangée à travers le monde. Face à une explosion de la consommation mondiale (plus de 100 kg par an et par habitant selon la Cnuced) et la stagnation de la production, les prix ont flambé ces derniers temps créant une situation des plus tendues sur le marché.
Les cours tournent autour de 460 dollars US la tonne pour le blé tendre et 640 dollars US la tonne pour le blé dur. Etant l'un des plus grands importateurs de ce produit, l'Algérie qui en consomme, selon la même source, plus de 230 kg par an et par habitant, tente de parer au plus pressé, non sans craindre des lendemains qui corsent la facture alimentaire et saignent les maigres bourses des ménages. Cette tendance haussière des cours du blé sur le marché international, dont la hausse par rapport à 2006 est de plus de 60%, se répercutera sur les prix de nombreuses denrées alimentaires comme les pâtes, la semoule ou le pain. Pour l'heure, les pouvoirs publics adoptent un discours rassurant, mais la réalité des prix finira t-elle par avoir raison des errements des politiques suivies dans le secteur agricole, dont le sinistre ne date pas d'aujourd'hui. Le gouvernement a décidé par le biais de la loi de finances, l'octroi d'une subvention de plus de 28 milliards de DA à l'office public régulateur et approvisionneur du marché national qu'est l'OAIC, afin de stabiliser les prix. Selon les chiffres communiquées par les douanes algériennes, l'Algérie a déjà importé au premier semestre 2007 quelques 2,53 millions de tonnes de blé contre 2,67 millions de tonnes durant la même période l'année précédente. Et la facture de ces importations s'élèvent à près de 590 millions de dollars US. En 2007, l'Algérie devrait importer 5,1 millions de tonnes de blé, alors que le ministre de l'agriculture Said Berkat, situe la production locale à 4,3 millions de tonnes pour des besoins évalués à environ 7 millions de tonnes par an. Soit plus de 60% des besoins nationaux couverts par la production locale. Mais pour le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem « l'Algérie ambitionne de produire 60% de ses besoins en blé à l'horizon 2013 ». Cette annonce faite récemment devant les membres de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) et à quelques jours d'intervalles de celle de Berkat, renseigne, si besoin est, sur le degré de « fiabilité » des chiffres communiqués. Du mythe de l'autosuffisance alimentaire des années 70, le pays est passé au désengagement de l'Etat durant les années 90 où sont sérieusement affecté les ERIAD et l'Entreprise nationale des industries alimentaires ENIAL, qui acquièrent, dès 1990, le statut d'EPE, devenant « autonomes » et soumises aux lois du marché. Seul l'OAIC sera maintenu sous la tutelle du ministère de l'agriculture, pour de raisons découlant de la politique de l'Etat d'appui à la production locale des céréales. Quant à la politique des prix, le désengagement de l'Etat de la sphère économique s'est traduit par la suppression progressive des subventions alimentaires. La suppression de la subvention sur les semoules a eu et continue encore d'avoir des incidences négatives sur la population et plus particulièrement sur les catégories sociales les plus vulnérables. Pâtes et couscous qui sont jadis les aliments de base de l'algérien sont en passe de devenir désormais des produits inaccessibles pour les petites bourses. La dégradation du pouvoir d'achat des populations et la suppression des subventions alimentaires ont eu pour conséquence de restreindre la consommation de produits dérivés du blé dur se rabattant vers les produits moins chers qu'est la farine.

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