« A la lecture des plans d'aménagement et d'affectation des sols, nous avons été surpris de voir que des terrains, situés dans la zone ouest, de très haute valeur agricole, soient aujourd'hui proposés à l'urbanisation par le PDAU. » L'Union des fellahs indépendants algériens de la wilaya de Tlemcen (UFIA) réagissent violemment à la consultation du plan directeur d'aménagement et de l'urbanisme (PDAU) de Maghnia, qui est dans sa dernière phase d'étude par l'URSA. « A la lecture des plans d'aménagement et d'affectation des sols, nous avons été surpris de voir que des terrains, situés dans la zone ouest, de très haute valeur agricole, et qui ont bénéficié d'une étude du périmètre irrigué, faite par le bureau d'étude canadien dans les années 70 à coups de centaines de millions de dollars, soient aujourd'hui proposés à l'urbanisation par le PDAU », révèle avec dépit l'Union en question. Devant cette situation et afin de préserver les terres à haut rendement agricole (pomme de terre, olives, etc.), cette organisation suggère de « redéployer le développement de la ville du côté Est, sur des terrains qui n'ont aucune valeur agricole et de préciser pour étayer leurs propositions qu'elle considère sensée et logique. Croissant fertile « Les terres agricoles dont il est question sont,dit-on, surtout des EAC et leur urbanisation peut profiter à certains, mais aussi nuire à la majorité de la population, sachant que la pomme de terre dépasse souvent les 60 DA/ kg. » Dans une longue correspondance transmise au P/APC, l'UFIA compare l'urbanisation du chef-lieu de wilaya de Tlemcen à la commune de Maghnia et constate que « dans le cadre du PDAU du groupement de Tlemcen (Tlemcen, Mansouah, Chetouane), les quelques parcelles de terres agricoles qui constituent un croissant fertile sont préservées et l'urbanisation se fait sur les montagnes et les terrains rocheux, à l'exemple de Koudia, Bouhanak et Oujlida. » Mais, la comparaison est-elle raison ?