Dans son allocution d'ouverture, Mohamed Hachemaoui, modérateur, a expliqué à l'assistance les motivations qui ont amené le journal à initier ces Débats considérés juste comme « une contribution pour combler la faiblesse du débat public, la rareté des analyses et l'usure des discours ». L'initiative privilégie la réflexion et le débat contradictoire. « A El Watan, un journal en plein essor, nous nous sommes rendu compte que faire uniquement de l'information n'était pas assez et c'est pour cela que nous nous sommes sentis interpellés pour faire quelque chose de plus pour accompagner le quotidien », a-t-il expliqué en insistant sur « la liberté d'expression qui ne veut pas dire lancer des anathèmes ». Selon lui, le choix d'Oran pour cette première sortie est motivé par le fait que cette ville déjà connue pour sa culture est un pôle universitaire important qui a formé des générations d'intellectuels, notamment en sciences sociales. A propos d'intellectuels, ils étaient nombreux à prendre part au débat. Plusieurs questions théoriques mais aussi politiques ont été soulevées autour de ce thème. La place de la langue amazighe comme élément introduit dans l'enseignement, la nature du pouvoir et la volonté politique pour compléter le triptyque avec l'école et la société sont quelques-uns des éléments introduits dans les débats. Une participante aurait aimé intervenir sur le rôle des parents d'élèves comme acteur de la société civile mais le temps n'a pas suffi.