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Ben Aknoun perd ses trottoirs
Espace public squatté
Publié dans El Watan le 23 - 10 - 2007

Rien qu'à voir ces enfilades de boutiques, on se croirait à Qahouet Chergui », lance Khaled, habitant des « As » qui ne se gêne pas de rappeler que sa cité en est défigurée.
Collées au mur d'enceinte du lycée international Alexandre Dumas à Ben Aknoun dont ils amochent le visage, plusieurs de ces gargotes déglinguées offrent leurs services à la population surtout estudiantine. Il en existe une quinzaine tout le long de la route Mouzi qui longe la cité Ahcène Mahiouz (ex-Les Asphodèles) et une dizaine en face de la faculté de droit sur la RN 36. Des gargotes se partagent l'espace mais pas seulement : un fleuriste et deux vendeurs de produits laitiers et de marchandises ont accaparé les trottoirs. Les piétons se trouvent dans l'obligation de partager la chaussée avec les automobilistes. « L'image n'a rien d'étonnant pour ceux qui ont l'habitude de passer par cette rue bondée de monde surtout le soir, mais le visiteur en sera tout retourné », fait remarquer Khaled. Selon lui, les citoyens de la cité des Asphodèles, des enseignants pour la plupart, sont montés au créneau, à plusieurs reprises, pour dénoncer l'état de fait, imposé depuis plusieurs années. En plus du marché informel installé à l'intérieur de leur cité, les citoyens doivent compter sans « l'intelligence » de ces commerçants qui ne font pas trop cas de la tranquillité des autres. Les boutiques ne ferment que tard dans la nuit. D'autant plus que les citoyens n'ont que quelques rôtisseries d'El Biar et ces boutiques pour se restaurer. « Durant les nuits ramadhanesques et en été, le tapage, c'est le mot, persiste sans que les policiers en faction à côté de la résidence de jeunes filles interviennent », se désole Khaled. Pis, les clients ne sont, eux aussi, pas pris en compte. Le service est nul. Ils sont obligés de rester debout sans qu'une chaise, voire même un tabouret leur soit proposé. Les rares terrasses aménagées à la hâte ne peuvent contenir le grand flot de clients de la journée. Le client, souvent des étudiants des résidences limitrophes, n'est pas épargné par les aléas du temps. « On a souvent vu des étudiants prendre leur sandwich sous une rafale de vent », soutient Khaled.« Que l'on ne nous dise pas que ces gargotes sont indispensables, surtout dans un endroit qui reçoit plusieurs étudiants qui ne savent pas où se restaurer. Il n'y a aucune architecture, les constructions sont des baraques en tôle. L'hygiène n'est pas prise en considération par les propriétaires. Seul le gain facile semble les préoccuper », s'indigne notre interlocuteur. Les gaz d'échappement ne manquent pas d'incommoder les passants et les clients. Les propriétaires « ingénieux » ont ajouté des « cabines » à leur commerce amochant davantage le coin. Ainsi, il n'est pas rare de voir s'agrandir les bicoques. Les gargotes collées les unes aux autres offrent une image hideuse d'autant plus qu'elles se trouvent sur les trottoirs. Battant en brèche la rumeur que les commerçants ne sont pas en règle, Haired Noureddine, le P/APC de Ben Aknoun, assure qu'ils paient leurs impôts. « Ils se trouvent là depuis plus de 30 ans et personne ne peut les en déloger. La plupart des commerçants ont ouvert durant les années 1980 », relève-t-il. L'élu prend la défense des commerçants et explique la présence de ces commerces par la population spécifique de sa commune. « Plus de 60 000 personnes se retrouvent chaque jour ici auxquelles s'ajoutent 20 000 de la population locale », soutient Haired pour qui les résidences universitaires avec tous les maux qui s'y greffent expliquent la grogne de certains habitants des cités environnantes.

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