Ce qui n'aurait été en fait qu'une simple formalité à exécuter auprès de n'importe quel bureau de poste et ce qui n'aurait demandé pas plus d'un mois pour l'ouverture d'un compte courant postal (CCP), cette opération, en somme toute normale, traîne depuis cinq bons mois, aux dires du concerné, Amiche Achour, un citoyen de Bouira. En effet, d'après lui, le 28 mai 2007, il s'est rapproché de la recette principale de PTT de Bouira pour l'ouverture d'un compte CCP. Il y était contraint par la Cocobath et la CNAS qui, jusqu'en 2006, payaient les allocations familiales et les congés payés par mandat, mais maintenant, ils exigent un compte CCP pour leurs virements. Depuis, ses allocations et ses congés payés sont bloqués pour notre postulant d'un CCP. Toutes les démarches entreprises auprès de la poste où sa demande d'un compte a été déposée il y a 5 mois, pour essayer d'accélérer la procédure administrative et pour connaître les raisons de cette lenteur inexpliquable, ont été vaines. En colère à juste titre puis découragé, il baisse les bras. « Notre problème est un problème de paperasse et de bureaucratie », fulmine-t-il. Pour le receveur principal de la poste de Bouira, la demande d'ouverture d'un CCP ne prend jamais qu'une journée ou deux, le temps de remplir les formulaires, d'inscrire la demande sur le registre ouvert à cet effet et de l'expédier au Centre des chèques postaux à Alger. Il tente une explication qui prend en compte les paramètres des congés d'été, les convocations qui n'arrivent pas à destination. Le fait est là : le mécontentement d'un client de la poste, qui, lui, dénonce les lourdeurs bureaucratiques de l'administration.