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Le FLN pris en otage
Publié dans El Watan le 12 - 11 - 2007


Lorsqu'un député, de surcroît président d'une commission parlementaire, envoie un sénateur de son propre parti à l'hôpital pour 60 jours, on n'est pas dans le fait divers, mais bel et bien dans le sens politique : physique et verbale, le recours à la violence est devenu une « forme d'expression » privilégiée au sein du FLN, une formation qui traîne comme un bagnard son boulet la fracture politique et morale du « coup d'Etat légal » de 2004 évinçant Benflis au profit d'une équipe dirigée par Belkhadem soutenue à bout de bras par l'Exécutif. Depuis ce moment, le FLN évolue à deux vitesses, un appareil installé confortablement dans le pouvoir et une troupe quasiment livrée à elle-même, sans grandes convictions politiques. Certes, le FLN peut se consoler de n'être pas le seul parti à vivre en état d'implosion, d'autres formations payant le prix d'une absence de démocratie interne ou d'une coupure avec la population. Mais le paradoxe est que ce parti est mû par l'ambition de conduire le pays, de phagocyter les institutions élues, locales et nationales, et de diriger le gouvernement. Il projette même de dessiner l'avenir politique de l'Algérie par le biais d'une réforme constitutionnelle dont un projet a déjà été formalisé et transmis au président de la République. Entre le parti, en pleine décrépitude, et son ambition, faite de démesure, le hiatus est là, n'inquiétant nullement ses dirigeants, davantage soucieux des services à rendre au président de la République que du sort de la formation elle-même. L'appareil du FLN n'a pas jugé utile de se doter d'un programme propre, original et surtout indépendant. L'unique référence est le programme du chef de l'Etat auquel au demeurant a été confiée la présidence du parti et qui dans la pratique n'a jamais été assumée. En démocratie, la pire des choses qui puisse arriver à une formation politique est sa perte d'autonomie, sa satellisation autour du pouvoir exécutif. Le FLN est à ce stade aujourd'hui, renouant avec le rôle de parti unique joué durant les décennies 1960 à 1980. Il a tenté une brève incursion dans le monde du multipartisme durant la décennie 1990, faisant souvent de l'opposition, ce qui l'a quelque peu lavé de son passé peu reluisant. Attirés par cette nouvelle donne, de jeunes militants ont intégré ses rangs. Mais une conjonction de deux facteurs a stoppé cet élan rénovateur : d'un côté le poids des caciques, des revanchards et des nostalgiques de « l'âge d'or », de l'autre la volonté des hauts responsables du pays, politiques et militaires, de ne pas laisser émerger un grand parti d'opposition en mesure de remettre en cause le système construit depuis l'indépendance du pays et, par extension, de faire jonction avec les forces démocratiques nationales. Sous la contrainte, le FLN, en otage, paye actuellement le prix.

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