La réalisation d'un hôpital, dans la localité d'El Ayaida, pour la prise en charge des malades chroniques a été proposée. Les membres de l'Association pour la protection de l'environnement « Chems » viennent d'adresser une correspondance administrative aux responsables de la Sonatrach pour l'implantation de capteurs dans la zone de Béthioua. Cette proposition permettra aux différents organismes chargés du contrôle de la qualité de l'air d'effectuer des prélèvements réguliers. « La mise en service de ce type d'équipements facilitera les données sur le taux de pollution dans l'air, émanant des unités de production industrielle. Une procédure qui a pour objectif de diminuer le problème de la pollution atmosphérique qui menace l'aspect écologique de ces zones à vocation industrielles », apprend-on du président de l'Association. Pollution atmosphérique « La dégradation de l'environnement au niveau de cette zone polluée impose un programme d'urgence pour mettre un terme aux problèmes liés à ce point, telles que les maladies chroniques. A cet effet, nous avons proposé l'aménagement d'un hôpital, dans la localité d'El Ayaida, pour la prise en charge des malades chroniques », dira notre interlocuteur. En effet, la réalisation d'une telle infrastructure sanitaire permettra de s'occuper d'une population habitant les zones éparses de la région englobant Aïn El Bia, Béthioua et Mers El Hadjaj. L'EGZIA (Entreprise de Gestion de la Zone Industrielle d'Arzew) prendra en charge la réalisation du projet. Rappelons que dans le domaine de la protection de l'environnement, une cellule chargée de la sécurité de l'hygiène et la protection de l'environnement vient d'être mise en place conjointement par Sonatrach et les responsables de la commune de Béthioua, et ce, en application du système de la taxe sur la pollution, apprend-on. Le nouveau plan d'action, qui sera mis en place en raison du degré jugé très élevé de pollution atmosphérique entraînée par les torchères, intervient dans le cadre de l'application des mesures à prendre dans ce sens. En collaboration avec les services de la Daïra et de l'APC, la Sonatrach vient de dégager une enveloppe de 170 millions de centimes pour l'éradication des décharges sauvages et la mise en place d'une station d'épuration des eaux usées.
