Prévus début 2007, les travaux de réhabilitation des immeubles 32, 40 et 42 de la rue du 19 Juin 1965 (ex-rue de France), ne seront finalement entrepris qu'à partir de l'année prochaine, a-t-on appris auprès des services de l'OPGI de Constantine. En effet, suite à l'infructuosité des appels d'offres à la concurrence nationale lancés par l'office de promotion et de gestion immobilière de la ville du Vieux Rocher pour la rénovation d'une vingtaine de bâtisses, dont celles situées dans la rue du 19 Juin, ces dernières vont être à présent inscrites comme reliquat et soumises à une commission de wilaya chargée de mettre au point un nouveau programme de rénovation. Cette commission, dont l'installation intervient consécutivement au nouveau dispositif relatif à la taxe d'habitation, devra sélectionner un nouveau programme de rénovation des vieux immeubles, mais ce dernier ne sera pas effectif avant début 2008, a-t-on appris. « Pour le moment tout est à l'arrêt », nous précise une source proche de l'OPGI de Constantine. Inquiets du devenir de leurs demeures, censées avoir déjà été rénovées si les appels d'offres avaient été fructueux, les habitants de l'immeuble 32 de la rue du 19 Juin 1965 interpellent les autorités afin que leur immeuble soit rénové, « vu le piteux état dans lequel il se trouve », lit-on dans une lettre qu'ils ont adressée au ministre de l'Habitat. « Contraints de frapper à toutes les portes », ces habitants sollicitent à présent le concours de Nadir Hamimid, lui demandant d'instruire les services concernés pour que ceux-ci procèdent à la réhabilitation de leurs habitations. Préalablement à cette lettre, les locataires de cet immeuble vétuste se sont adressés « à toutes les instances locales pour bénéficier de travaux d'aménagement, mais en vain », est-il également mentionné dans la lettre. Les assurances de l'OPGI, quant à la ré-inscription du programme de réhabilitation des immeubles en question au titre de l'exercice 2008, seront-elles suffisantes pour rassurer les locataires ? Il est à préciser enfin, qu'en dépit du fait que la date du 19 Juin 1965, symbolisant le coup d'Etat ayant évincé Benbella du pouvoir, ait été officiellement supprimée du calendrier des fêtes nationales, l'ex- rue de France de Constantine garde toujours cette appellation relative à cet épisode de l'histoire de notre pays.