Le phénomène compte plusieurs millions d'adeptes à travers tout le territoire national, ce mode de rechargement téléphonique est unique en son genre, accessible à tous, il est pratiqué par les trois opérateurs. Il s'appelle, « storm » pour Nedjma, « flexy » pour Djezzy et « arsel'li » pour Mobilis. Ce mode de rechargement électronique est un service gratuit, affirment les responsables de la communication des opérateurs. Le rechargement est gratuit dans tous nos points de vente agréés, insistent-ils. Cette tendance au « flexy », « storm » ou « arsel'li » détrône les cartes prépayées, qui peuvent être parfois moins accessibles aux consommateurs par rapport à leur prix. Cependant, ces mêmes opérateurs peuvent être saisis par le client pour signaler toute anomalie ou dysfonctionnement lié à ce service. Contrairement aux pratiques courantes, le client n'a pas à payer lorsqu'il procède à un rechargement. Les 10 DA exigés par certains revendeurs n'ont pas lieu d'être. Cette marge supplémentaire que ces revendeurs s'octroient est illégale, puisque ces derniers bénéficient d'une marge de 3% qui logiquement couvre leurs frais. Les opérateurs de téléphonie mobile ont le pouvoir de couper la ligne aux revendeurs malhonnêtes qui ne respectent pas cette règle. Les dirigeants de Djezzy ont mis une cellule spécialisée qui prend justement en charge le bon fonctionnement de ce mode de rechargement. De son côté, Nedjma conseille vivement aux clients victimes, de racket de le signaler au service clientèle 333 ouvert 24h/24.