Pour l'application des mesures de la dernière instruction émanant du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, qui sous-tend clairement que « les bâtiments de construction récente ne doivent plus avoir l'allure d'une cité dortoir », l'OPGI a lancé un programme inter directions, en vue d'améliorer le cadre de vie dans les cités. Cet organisme, qui gère un parc immobilier de plus de 5 000 logements, vient de mener plusieurs actions, s'adressant en premier lieu à la DJS, pour coordonner les implantations de foyer de jeunes, de lieux de loisirs et des aires de jeux de proximité, ainsi qu'à la direction de l'Environnement pour s'enquérir du lancement de l'étude relative au « schéma de cohérence urbaine ». Dans ce contexte, la Conservation des Forêts a entamé, pour sa part, son plan de reboisement dans les villes et leurs périphéries. Au sujet des différents métiers du Bâtiment, l'OPGI a initié dans la quasi-totalité des centres de formation par apprentissage, une journée de sensibilisation sur leur importance et ce, en mettant en exergue le grand nombre de jeunes apprentis déjà recrutés dans ses chantiers. Aussi, en collaboration avec la direction de l'ANSEJ, celui-ci a dernièrement suscité un forum de réflexion et de discussion, réunissant tous les jeunes promoteurs ayant une micro entreprise locale, soutenue par les dispositifs de l'ANSEJ, les incitant toutefois a s'intégrer dans les rouages des travaux du bâtiment et à s'impliquer par leurs métiers (menuiserie, plomberie, électricité, peinture et ferronnerie) pour prendre une part du marché. Il est à noter que sur le projet des 1 000 logements sociaux locatifs (LSL), étalés sur divers programmes, hormis les 827 autres logements antérieurs au quinquennal et les 200 unités destinées à la résorption de l'habitat précaire, le taux d'avancement des travaux a atteint les 60%. Une livraison de 346 logements est en cours et les attributions se poursuivent au niveau des Daïras.