Contraints au chômage suite à des licenciements pour compression d'effectif en date du 30 décembre 1997, d'anciens salariés de l'Office national des explosifs (Onex) de Miliana lancent un SOS en direction des plus hautes autorités de l'Etat, à leur tête le premier magistrat du pays, afin que justice soit faite, peut-on lire dans une requête adressée aux pouvoirs publics. Ces citoyens disent avoir épuisé toutes les formes de recours pour démontrer, selon eux, le caractère abusif de ces licenciements de la part de cet organisme sous tutelle du ministère de la Défense. Par ailleurs, des actions en justice introduites auprès de la chambre administrative de Chlef et de la section sociale du tribunal de Miliana n'ont pas abouti, ajouteront nos interlocuteurs, en dépit d'une décision émanant de la chambre des affaires sociales près la Cour suprême. Celle-ci ayant renvoyé l'affaire devant la section sociale du tribunal de Miliana demandant aux plaignants de saisir cette structure. Devant cette situation qu'ils jugent paradoxale, ces ex-travailleurs de l'Onex ne savent plus à quelle porte frapper. Rappelons que leur calvaire dure depuis une décennie, causant de graves préjudices à leur vie sociale. A présent, nous ferons savoir ces pères de familles, « notre seule revendication est de réintégrer nos postes au sein de l'Onex et d'arriver à un compromis pour réparer une injustice qu'ils vivent au quotidien », ont encore affirmé nos interlocuteurs qui espèrent obtenir des échos favorables par ce cri de détresse.