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Un système d'épuration très écologique
Le projet sera réalisé à Bouira
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2007

Ce n'est ni par sa taille ni par son coût que le projet de station d'épuration de Sour El Ghozlane se recommande à l'intérêt général.
En effet, avec une superficie de 3 ha et son coût estimé à 900 millions de dinars, il arrive même loin derrière celui de Bouira ayant requis une enveloppe financière de 30 millions de dinars pour sa réalisation. Le projet confié à EPPM, un groupe algéro-tunisien, a cette particularité qui le rend unique sur tout le continent africain aux dires des responsables de la firme américaine qui a livré les équipements et rapportés par un responsable de la direction de l'hydraulique de la wilaya (DHW). Il est, selon ce responsable, innovant en ce sens qu'il occupe peu d'espace non-polluant parce qu'il ne fait pas appel à des machines. En plus, il est plus performant en la matière par le fait que, en plus des fonctions dévolues traditionnellement à une station de traitement des eaux usées, il élimine le nitrate qui les pollue.
Un procédé très écologique
La science n'a pas fini de nous étonner. Personne ne pourra dire où s'arrêteront les progrès. Ainsi, ce procédé biologique,imaginé par les Américains et utilisé dans le traitement des eaux usées, est à la fois simple et ingénieux. Il fait appel à un type de bactéries qui élimine toute la matière organique présente dans les eaux usées. Toute la question est de permettre le développement de ce microorganique à grande échelle. Pour ce faire, les eaux usées doivent subir d'abord un prétraitement qui leur permet d'être épurées des huiles qui les polluent et qui peuvent tuer ces êtres unicellulaires fort utiles. Il faut également une bonne oxygénation du milieu dans lequel vivent et se multiplient les bactéries. Installée en aval de la ville de Sour El Ghozlane, la station d'épuration recueille les eaux usées de Oued Lakhel au moyen d'un réseau de collecte de 600 mm de diamètre. Arrivées à la station de relevage d'une capacité physique estimée en termes humaines à 75 000 habitants, elles sont aussitôt refoulées vers une autre station de prétraitement avec un débit de 11 500 m3/j. Là, les eaux usées se soumettent à trois opérations.
Le dégrillage : l'eau passe à travers un réseau de grilles qui lui permet de se débarrasser des branchages et autres corps flottants qu'elle entraîne dans son débit.
Le déshuilage : les huiles usées qui se déversent dans l'oued, en passant au pied de la ville, sont éliminées par « écrémage ».
le dessablage : le sable contenu dans les eaux usées est séparé par décantation. Reste la matière organique. C'est le rôle des bactéries qui se nourrissent des détritus contenus dans l'eau qui, débarrassée ainsi des branches, du sable et des huiles, passe dans deux grands bassins carrés profonds de plusieurs mètres. Des tuyaux en métal apportant l'oxygène en abondance s'arrêtent à quelques centimètres au dessus de la surface de l'eau. C'est le système d'oxygènation nécessaire à la vie et à la reproduction des bactéries. Celles-ci, en s'attaquant à la matière organique, ne laissent ensuite que la boue. Eau et boue sont enfin acheminées vers un purificateur. Là, l'eau, débarrassée de la boue, rejoint le lit de l'oued où elle va se jeter dans le barrage de Aïn Bessem qui alimente en eau potable et en eau d'irrigation 4 daïras : Sour El ghozlane, Aïn Bessem, El Hachimia et Birghbalou. A ce propos, un habitant de Sour El Ghozlane ne manquera pas de souligner les bienfaits de ce projet pour une population qui, à ses dires, enregistre le taux le plus élevé de cancérisation depuis que la station d'épuration, datant de l'époque, est hors d'usage. Le même purificateur, qui libère l'eau épurée en la renvoyant dans l'oued, dirige ensuite la boue vers les lits de séchage au nombre de 17. Là, la boue en séchant acquiert un pouvoir fertilisant. Après analyse, elle peut servir à engraisser les terres susceptibles de recevoir des cultures maraîchères et autres. Confié à El Mostakbel, une entreprise spécialisée dans les travaux publics et qui se charge de la partie réservée au génie civil, aux côtés du bureau d'études tunisien Bona, ledit projet, lancé en 2006, connaît un taux d'avancement estimé entre 85 et 90%, selon ce responsable de la DHW. Notre récente visite sur le chantier nous a permis de constater l'avancement des travaux réalisés sur le terrain pour la réalisation de ce projet qui n'aurait pas son pareil en Afrique pour les raisons que l'on sait maintenant. El Moustakbel compte approfondir son expérience et son savoir-faire en envisageant de se lancer dans d'autres réalisations de ce type de projets, hautement rentables.


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