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La lettre et l'esprit
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2007


Invité de l'émisssion « Sur le Vif » de Canal Algérie, le directeur des Elections et des Libertés au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Talbi, a peut-être, sans le vouloir, trahi un secret en rendant publics les résultats à la lettre-sondage envoyée par le ministère de l'Intérieur aux abstentionnistes. Cette missive se voulait en même temps un acte civique de pédagogie électorale et un outil supplémentaire pour affiner le fichier électoral en mettant à jour la banque de données sur le mouvement des populations. Ainsi donc, l'on apprendra de la bouche du haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur que seulement 250 000 réponses sur les 2,5 millions de lettres expédiées, soit un taux de 10%, sont parvenues à l'administration. Un résultat sans doute en-deçà des prévisions du ministère de l'Intérieur qui espérait, par ce moyen, capter les gisements électoraux dormants lesquels, pour une raison ou une autre, ont boudé les urnes de manière conjoncturelle ou récurrente pour les récidivistes. Ni l'appel pressant à l'exercice de la citoyenneté dont s'est fait l'écho la lettre du ministère de l'Intérieur, ni les peurs et les craintes de représailles que la missive a suscitées chez certains redoutant que le boycott ou l'abstention ne se transformât en acte délictuel ne semblent avoir ébranlé les convictions de l'écrasante majorité des abstentionnistes qui ont répondu par l'indifférence à l'initiative du ministère de l'Intérieur. Le message qu'il faudra retenir de ce sondage-maison est que la solution au phénomène du boycott n'est pas d'ordre technique comme veut bien le faire accroire le ministère de l'Intérieur. En recherchant les causes dans le changement de résidence, un phénomène que l'administration n'arrive curieusement toujours pas à maîtriser même à l'ère de l'informatique, on banalise le message populaire des abstentionnistes qui revêt un caractère fondamentalement politique. Le pouvoir jure à qui veut l'entendre qu'il n'est responsable en rien dans le manque d'engouement des Algériens pour la chose électorale et la baisse continue depuis les dernières consultations électorales du taux de participation. Il accable la classe politique incapable à ses yeux de mobiliser les citoyens parce que n'étant pas porteuse d'un projet de société en phase avec les préoccupations et les espoirs des citoyens. Et, au-delà des partis, l'incivisme des citoyens. C'est dire combien est profonde la crise de confiance entre le pouvoir, une partie de la classe politique et la population. Et inversement. La crise de légitimité et de représentativité des hommes qui président aux destinées de nos institutions élues vide le processus démocratique dans lequel s'est engagé le pays de toute sa substance.

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