Le docteur Terkmane, qui se considère toujours comme le secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), malgré la tenue du congrès du parti le 14 octobre dernier à Alger et qui a installé dans ses fonctions de numéro 1 du PRA Smaïl Abderrezak (voir El Watan du 17 novembre 2004) s'insurge : « C'est un congrès taiwan organisé par les putschistes du 20 mai dernier (tenue du conseil national où Dr Terkmane a été écarté). Des putschistes qui ont installé M. Menaï avant de l'exclure, lui aussi. Jusqu'à preuve du contraire, le véritable secrétaire général, c'est moi et donc, je ne reconnais ni ce congrès ni ceux qui prétendent être les nouveaux responsables du parti, c'est une supercherie. D'ailleurs, j'ai déposé plainte juste après le renversement du 20 mai et l'affaire est toujours pendante au tribunal dont j'accepterai le verdict quel qu'il soit. » Pourtant, à l'issue dudit congrès, on ne peut pas dire qu'il y a eu des contestations ni de réactions officielles de ceux qui, aujourd'hui, voient d'un mauvais œil la sortie médiatique de Smaïl Abderrezak qui, rappelons-le, dans l'interview qu'il nous avait accordée, il n'y a pas été avec le dos de la cuillère en accusant, entre autres, M. Boukrouh d'avoir trahi les idéaux de ses militants une fois devenu ministre. Même si Dr Terkmane se défend de s'être tu à l'époque. « Nous avions réagi et d'ailleurs, comme je vous l'ai dit, l'affaire est en justice. » Miné de l'intérieur, comme le reconnaissent les deux antagonistes (un point sur lequel ils s'accordent au moins), le PRA renaît de ses cendres... sur fond de polémique.