Dix jours après les cérémonies d'installation de leurs maires, plusieurs assemblées communales de la wilaya, laquelle a livré la nouvelle carte électorale au lendemain des élections du 29 novembre dernier, butent devant les positions des uns et des autres au sujet de la désignation des adjoints. En effet, à Relizane, Oued Djemaa et à H'madena, pour ne citer que ces communes, le statut quo persiste encore et chaque clan campe sur sa position, reportant ainsi la confection du conseil exécutif à des dates ultérieures, au moment où la gestion des affaires de la communes semble classée au second ordre. Ainsi, à Oued Djemaa, à titre d'exemple, le maire d'obédience FNA, qui a réalisé une faible majorité avec trois sièges sur 11, parait confronté à un sérieux handicap dans la nomination de ses adjoints et toutes ses tractations se sont avérées jusque-là cause perdue, avec l'intransigeance des 7 autres élus ( 2 RND, 2 PT, 1 FLN, 1 Nahda et 1 HMS) qui s'accrochent à ce que les adjoints soient de leur groupe, contrairement au vœu du P/APC qui veut apparemment placer ses deux poursuivants. Ce litige commence déjà à inquiéter une population ayant cru en les promesses avancées lors de la campagne électorale, surtout lorsqu'on sait que la localité en question enregistre un déficit criard en matière de développement, ceci au moment où l'eau aussi saumâtre soit elle se soit faite rare dans plusieurs quartiers de la ville, il y a de cela une vingtaine de jours. Alors, vers quoi faut-il vraiment orienter la bataille ? Vers la résolution des problèmes du citoyen ou vers la constitution de l'exécutif, si l'on tient aux promesses faites. Si tous les candidats se sont dits venir pour servir le citoyen, alors pourquoi tarder à se réunir et à élire des adjoints, puis se lancer dans le travail.