Le mouvement, orchestré par les sinistrés de la vieille ville en quête d'un toit pour abriter leurs familles, ne serait-ce que dans un centre de transit, ne semble pas aboutir, puisque ceux-ci menacent de recourir à la grève de la faim illimitée devant le retard enregistré dans la prise en charge de leur revendication. Leur colère est montée d'un cran, après que le président de l'APC eut désigné un centre de transit pour les abriter, sans pour autant qu'ils soient « casés », comme convenu, suite à la solution palliative proposée par les services de la wilaya. Samedi, les protestataires sont revenus à la charge en se rassemblant devant la wilaya, jusqu'à ce qu'ils aient trouvé un interlocuteur en la personne du chef de cabinet, qui renvoie la balle à la commune, en leur signifiant que la solution à leur problème est du ressort du maire, lequel a les prérogatives pour prendre la décision adéquate. Jusque tard dans l'après-midi, la solution ne pointait pas à l'horizon, en attendant que le chef de daïra, le maire et le directeur de l'OPGI trouvent, de concert, une issue à cette crise.