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Conflit du Sahara-occidental
Appel à l'application de la légalité internationale
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2004

A quelques jours de la conférence européenne de solidarité avec le peuple sahraoui qui se tiendra à Saragosse du 26 au 30 novembre, le comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, sa branche française, et l'association française des amis de la RASD appellent à « un règlement juste et rapide » du conflit du Sahara-Occidental qui oppose le Maroc et le Front Polisario, conformément aux résolutions des Nations unies, soit « un référendum d'autodétermination libre et régulier ».
Les responsables de ces trois entités des sociétés civiles algérienne et française, respectivement Mahrez Lamari, Nasser Boughanem, Francis Jacob et Régine Villemont, ont également décidé de conjuguer leurs efforts pour ce faire, lors d'une rencontre-débat vendredi soir au Centre culturel algérien à Paris. Les représentants d'associations humanitaires présents en nombre ont été invités à se joindre à cette dynamique. Après avoir rappelé les deux grands événements de solidarité menés en Algérie par le comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, - la semaine d'amitié algéro-sahraouie dans le cadre du jumelage d'Alger avec El Ayoun du 3 au 10 août dernier et une rencontre algéro-espagnole à Alger (140 artistes, journalistes, représentants de partis politiques...) -, Mahrez Lamari a souligné qu'« en tant que société civile, nous nous reconnaissons dans la position officielle algérienne, une position claire, celle de la reconnaissance du peuple sahraoui à l'autodétermination, le problème du Sahara-Occidental étant un problème de décolonisation ». En réponse à des questions de la salle sur la volonté marocaine de réduire le problème du Sahara-Occidental à un conflit bilatéral algéro-marocain, Mahrez Lamari a précisé que c'est « une fable qui ne convainc plus personne ». « Le Front Polisario et le peuple sahraoui n'ont pas besoin de tuteur, le problème est dans le cadre de l'ONU, et pour le régler, il suffirait d'appliquer la légalité internationale. Le blocage marocain est dommageable à la construction de l'UMA. Les vociférations du Makhzen doivent se taire. C'est un appel aux autorités marocaines, aux formations politiques, aux médias et aux gens de bonne volonté à revenir dans la voie de la sagesse ».
soutien
Le représentant du Front Polisario à Paris, Mohamed Habiballah, a rappelé que plus de 70 résolutions des Nations unies traitent de la décolonisation du Sahara-Occidental. Il a relevé « le silence assourdissant en France tant des partis politiques que des médias sur un conflit de décolonisation vieux de 30 ans. La France officielle a toujours pris position pour la partie marocaine ». Et de rappeler que « le président Giscard d'Estaing affirmait qu'il n'encouragerait pas la création de micro-Etats au moment où la France reconnaissait l'indépendance de Djibouti », pour ensuite ajouter que « 50 Etats membres de l'ONU sont plus petits en termes de population et de superficie que le Sahara-Occidental ». Mohamed Habiballah, a souligné que le Front Polisario a signé avec le Maroc un accord de paix, l'accord De Cuellar que Driss Basri (l'ancien ministre de l'Intérieur marocain, ndlr) cite maintenant comme référence. En avril dernier, le Maroc a fait savoir à l'ONU qu'il n'accepte plus le référendum d'autodétermination, mais seulement l'autonomie, une idée partagée par le Quai d'Orsay. En Irak, la France soutient la légalité internationale, mais pour le Sahara-Occidental, elle soutient la position du colonisateur marocain. Et d'avertir que « les Sahraouis sont prêts à reprendre les armes pour défendre leurs droits si les résolutions de l'ONU ne sont pas réalisées. »Selon le représentant du Front Polisario, « les vrais détenteurs du pouvoir au Maroc sont les militaires, ils ont intérêt à ce que le statu quo s'éternise. La mobilisation de 140 000 soldats, cela draine des milliards. Les militaires ont d'énormes privilèges, y compris dans les contrats de pêche. La société de pêche qui appartenait aux généraux Lanegri et Benslimane vient d'être vendue à un consortium espagnol ». Il ajoute : « L'alternance politique n'a pas eu lieu, Mohammed VI s'attache davantage aux privilèges que lui accorde l'article 19 de la Constitution marocaine. » Francis Jacob, le président de l'association française des amis de la RASD, note que « la situation bouge, mais pas assez. La RASD a enregistré le plus grand soutien, celui de l'Afrique du Sud, après celui de l'Algérie, la position espagnole reste ambiguë. Le 26 novembre, le Premier ministre espagnol rencontrera le président sahraoui Mohamed Abdelaziz ». « Nous nous inscrivons dans la tradition de la militance anticolonialiste, des valeurs de liberté des peuples », souligne Régine Villemont, la secrétaire générale de l'association des amis de la RASD qui accueille depuis vingt ans des enfants sahraouis dans le but de « les faire exister en tant que peuple en France ».


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