Pour faire face au problème de la vétusté de l'héritage urbain colonial, qui constitue principalement le noyau central de la ville de Tissemsilt, on a établi récemment un schéma directeur visant essentiellement l'éradication de l'incohérence du tissu urbain et l'exploitation rationnelle des poches foncières vacantes qui intercalent les immeubles et qui servent de dépotoirs aux riverains. Dans ce contexte, on a recensé près de 80 hectares qui seront intégrés à la surface d'extension urbaine, appelée à accueillir différentes infrastructures socioéconomiques. Il s'agit, entre autre, de la réalisation à court terme d'un projet de plus de 2 000 logements sociaux, d'une école primaire, d'un lycée, d'une maternité de 80 lits, d'une antenne administrative, d'un centre commercial, d'un complexe sportif de proximité, d'un parking pour les voitures et des espaces verts. Pour ce qui est du secteur du transport qui se noie continuellement dans une anarchie accablante, on a opté pour la réalisation d'une gare routière. Cette nouvelle vision est susceptible de transformer graduellement le caractère rural de Tissemsilt en un caractère urbain, surtout que l'éclosion démographique pourrait atteindre le seuil des 311 000 habitants à l'horizon 2009.