Nordine Gabouze, ainsi que son équipe du Centre nucléaire ont élaboré après des recherches menées durant dix ans à l'UDTS un instrument de mesure (capteur), à base de silicium poreux, de différents gaz nocifs émis dans l'atmosphère, notamment les gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone. « La détermination analytique des polluants est davantage axée sur la détection et la quantification aussi précise que possible d'une catégorie de gaz ou de mélanges gazeux présents dans l'air et permettra de mieux apprécier les risques potentiels, le contrôle des procédés d'émission de gaz, ou encore l'évaluation de la qualité de l'air afin d'obtenir soit des informations spécifiques, soit d'appliquer des mesures réglementaires », explique cet éminent chercheur. L'apport de cette technologie est indéniablement un atout considérable pour identifier, et à terme, pour lutter conter les gaz à effet de serre. Mais, pour parfaire ces résultats et continuer dans cette lancée riche en enseignements, Nordine Gabouze est à la recherche de sponsors pour financer la prochaine rencontre internationale sur les « couches minces et les matériaux poreux ». Celle-ci est programmée pour les journées du 19 au 22 mai 2008 à l'hôtel Safir-Mazafran, Zéralda. Cette conférence consacrera une partie de ses thèmes pour la protection de l'environnement et le développement des énergies renouvelables. « Cette première manifestation internationale sera un événement de rencontre, d'échanges et de partage de connaissances entre scientifiques, afin de prendre part aux derniers recherches et développement dans le domaine des matériaux poreux et couches minces. Cela permettra de faire connaître les nouvelles applications, les défis actuels et les opportunités. On s'attend à ce que cette conférence soit une voie ouverte pour de nouvelles idées dans le domaine de la haute technologie et pour trouver des partenaires et des sujets de recherches innovants », explique le chercheur avant de remercier vivement tous les organismes publics et privés qui ont donné leur accord pour sponsoriser l'événement scientifique tout en souhaitant qu'à travers cet appel que d'autres sponsors se manifesteront. Et de conclure qu'ils n'ont pas encore reçu de réponse de la part du ministère de l'Environnement « concernant le sponsoring de la conférence, mais nous gardons espoir d'un soutien financier de la part de ce ministère qui, nous sommes convaincus, sera à la hauteur de nos attentes », finit Nordine Gabouze.