Entièrement dévoués à la promotion de la ville, les membres de l'union des associations des quartiers de Annaba entendent s'ériger en partenaires à part entière de l'APC, dans sa mission de gestion de la collectivité. L'initiative de débattre, avec le maire fraîchement installé, de toutes les contraintes qui se dressent devant le développement de la ville, s'inscrit justement dans cette volonté affichée chez la composante de l'union, de promouvoir l'environnement urbain. C'est dans cette perspective qu'une réunion a regroupé, samedi, les membres de l'union mus par une vision participative avec le maire. Le tableau dressé d'une manière non exhaustive sur la situation de la commune porte, notamment, sur les points noirs à corriger pour que le tissu urbain devienne quelque peu viable et vivable. Les premiers constats établis ont trait à l'état catastrophique des ruelles de la ville qui croule, par endroits, sous le poids des ordures ménagères et autres déchets solides. Annaba, en dépit des efforts consentis en matière d'assainissement, reste confrontée au problème de vétusté du réseau, qui se pose chaque hiver. Les dégâts occasionnés, l'année dernière, par les inondations dans le quartier Bouzered Hocine sont encore gravés dans les esprits. Dans l'inventaire des faiblesses figurent également les failles de l'éclairage public et la prolifération effrénée des habitations illicites tout au long du piémont, s'étalant de Bouhdid à Refès Zehouane. La ville se distingue aussi par la dégradation de ses marchés de proximité, dont ceux de la Menadia et de Oued Forcha, qui sont dans un état lamentable. Il en est également ainsi des jardins publics et des espaces verts. A ces tares, qui ternissent incontestablement l'image de la Coquette, viennent s'ajouter les marchés informels qui poussent dans tous les coins et quartiers et les animaux, errant en toute quiétude à proximité des immeubles, à l'image du quartier 500 logements Safsaf. Nombre de solutions aux problèmes que rencontre la ville, selon les représentants du mouvement associatif, peuvent être trouvées en impliquant la société civile dans les actions où elle peut jouer un rôle positif. Et pour ce faire, le travail de sensibilisation est de mise. En effet, des propositions concrètes ont été, dans ce contexte, formulées pour donner au travail de la commune son efficacité. Il a été ainsi suggéré de redynamiser les secteurs urbains en les dotant de moyens matériels humains conséquents. L'état des cimetières, celui des stations de taxis et de bus, la situation d'abandon des terrains de proximité et l'état des stades communaux sont autant d'autres points passés au crible, mais la discussion s'est fondamentalement focalisée sur les campagnes de démoustication, qui sont budgétivores, mais qui ne donnent pas de résultats probants. Les préoccupations des représentants du mouvement associatif semblent trouver un répondant auprès du nouveau maire, qui a fait montre d'une capacité d'écoute et les a assurés de sa disponibilité à ne ménager aucun effort au service de la collectivité et du citoyen.