Les 200 ha, qui avaient servi d'opération-pilote pour la relance de la culture du coton dans notre pays, n'ont apparemment pas porté leurs fruits. Ce projet semble être abandonné, puisqu'à ce jour, rien n'a été fait pour le mettre sur les rails. Que ce soit du côté algérien ou celui étranger, rien ne filtre sur la concrétisation du projet, pourtant annoncé à grandes pompes. Pour rappel, ces expériences pilotes avaient été effectuées dans les wilayas de Annaba, El Tarf, Guelma et Skikda. Elles avaient été initiées dans le cadre d'un partenariat entre Dagris (développement des industries du sud), Holding agro-industriel français et le groupe industriel textile algérien textile manufacturing company (Texmaco). Ce partenariat avait alors donné naissance à Somecoton en 2004. Cette société devait, dans un premier temps, réaliser des tests au niveau des zones considérées comme étant favorables à la culture du coton. Comme deuxième étape, il était convenu de procéder à la réhabilitation de l'usine d'égrenage de Annaba. Les initiateurs du projet envisageaient, par ailleurs, de réaliser des usines d'égrenage en fonction des productions réalisées. Pour ce faire, Somecoton s'était assignée comme objectif d'atteindre d'ici 2015 une production de 30 000 t de graines de coton, un seuil devant largement contribuer à la satisfaction des besoins de l'industrie textile algérienne. Les essais, alors effectués dans les quatre wilayas de l'Est, jugées favorables à cette culture, avaient donné des résultats probants. Une production de 30 à 40 q/ ha avait été enregistrée entre 2004 et 2005, en plus de l'excellente qualité de la fibre de coton obtenue.
