Invité au Forum de « radio–Tiaret », M. Tayar Yazid, directeur du Logement et des Equipements Publics, a préconisé « deux solutions » au problème induit par la mauvaise gestion du dossier LSP par l'agence foncière (AFCOT), depuis l'année 2000. A une question sur une réévaluation du coût du logement que les souscripteurs ont été invités à honorer, le DLEP a lâché qu'« il existe deux solutions : soit consentir à rajouter de l'argent, sinon demander le remboursement », voire « saisir la justice si d'aventure les 739 souscripteurs ne comptent pas y souscrire ». Au-delà donc de la réponse claire et sans équivoque sur un sujet d'une brûlante actualité à Tiaret, l'invité de la presse a bien sûr évoqué la situation du logement, tous types confondus, qui connaît un extraordinaire boom. « 10 725 unités, dont 7 488 de type rural, seront livrées avant la fin 2008. 3 078 autres, dont 2 128 LSP et 950 au titre du LSL, le seront fin 2009 », fait savoir le conférencier qui dut s'étaler longuement sur certains aspects liés à la problématique de gestion du secteur, lequel connaît des contraintes comme « la perturbation dans la disponibilité de matériaux de construction (ciment et agrégats), le manque d'entreprises hautement qualifiées et l'incapacité, entre autres, de Sonelgaz à faire face à la demande de raccordement en énergie électrique et en gaz, dans le cadre des programmes d'habitats et d'équipements publics ». Contraintes pour lesquelles avaient été émises des propositions, dira M. Tayar, comme celles de « chercher d'autres procédés de réalisation en utilisant les techniques modernes, la viabilisation des POS avant l'implantation des différents programmes d'habitats et des équipements publics, etc. »