Pas moins de mille familles ayant souscrit aux différents programmes (anciens) de réalisation de logements de type sociaux participatifs (LSP), sont dans l'expectative. La situation inextricable dure depuis l'année 2000 pour certains souscripteurs et, bien que le dossier concernant entre autres le promoteur public l'AFCOT (agence foncière de wilaya) ait valu son introduction devant la justice, c'est toujours l'impasse sur fond de surenchères mais aussi incompréhensions des uns et indécisions des autres. L'affaire, qui semble amorcer un nouveau tournant à l'issue d'une rencontre entre responsables concernés et souscripteurs de daïras autres que Tiaret, reste néanmoins entourée d'un flou que l'actuel directeur de l'agence foncière, M. Zaarour en l'occurrence, dit « vouloir traiter au cas par cas ». Face à une grogne de plus en plus manifeste, le wali semble préconiser des solutions tranchantes mais en lâchant du lest. En effet, à bien lire le communiqué ayant sanctionné la rencontre souscripteurs- responsables locaux, l'idée d'« une reprise des aménagements extérieurs des cités concernées par ces types de programmes en puisant les finances des différents PCD » a été lancée. A défaut, fait savoir la même source, « d'autres voies de financement déjà avancées aux responsables centraux pourraient régler un tant soit peu la situation » car « le promoteur public reste dans l'incapacité d'y faire face ». Sans équivoque et sur un ton péremptoire, le directeur du Logement et des Equipements Publics, M. Tayar Yazid, avait déclaré il y a quelques jours, en réponse aux préoccupations des souscripteurs, qu'« il n'existait que trois solutions : Consentir à rajouter de l'argent, se faire rembourser ou, le cas échéant, saisir la justice ». Le dernier conseil de wilaya, auquel assistèrent les clients de l'AFCOT, plutôt long que de coutume, a finalement ébauché des décisions mais le hic dans l'histoire c'est que certains clients de l'agence foncière, pour des raisons liées aux lots cédés au lotissement D-121, avaient déjà saisi la justice. Une situation inextricable qui ne semble pas infléchir les responsables locaux et le wali qui est aussi le président du conseil d'administration, qui vient de décider de « l'annulation de plus d'une centaine de lots indûment attribués et leur revente suivant adjudication ». Décision suivie par cette volonté affichée du premier responsable de l'exécutif qui dit vouloir « réviser et assainir des listes de bénéficiaires et procéder à un changement d'intitulé pour certains programmes, notamment dans la daïra de Sougueur où des logements de type LSP pourraient se muer en logements de type évolutif ».