L'Argentine n'a pas permis au Fonds monétaire international (FMI) d'effectuer des audits sur la situation de son économie, en vue de la renégociation de sa dette publique. « Il y a une des choses que nous n'acceptons pas qui pose problème : c'est qu'il (FMI) fasse un audit quand les conditions économiques de notre pays sont solides », a déclaré le chef du gouvernement argentin, Alberto Fernandez, à la presse locale. Cette déclaration intervient alors que la présidente argentine, Cristina Kirchner, tente d'obtenir le soutien du FMI pour obtenir auprès du Club de Paris la renégociation de la dette publique qui s'élève à 6,5 milliards de dollars. Un accord avec le Club de Paris, qui regroupe une vingtaine de pays (Etats-Unis, Japon et plusieurs Etats européens), permettrait à l'Argentine d'accéder à nouveau à des financements internationaux, indispensables pour les investissements dont le pays en plein essor a besoin. Après la grande crise de 2001, l'Argentine a opéré un grand redressement économique, réalisant une croissance cumulée de 45% depuis 2003. Selon la Banque centrale, le taux de croissance devrait dépasser les 7% en 2008.