Annaba compte parmi les pièces maîtresses dans la stratégie du développement du tourisme national. Ville ouverte sur la Méditerranée, « la Coquette » peut s'enorgueillir d'être nantie d'atouts multiples et consistants, faisant d'elle une cité attrayante. Ce sont justement ses potentialités qui lui confèrent une place de choix dans la future configuration nationale. Des richesses naturelles, elle en regorge : le mont de l'Edough offre au regard un paysage de rêve, en plus des vastes étendues de hautes forêts, au milieu desquelles est juché le superbe village de Séraïdi, dont la renommée a dépassé les frontières nationales. Outre la singularité de son climat, lui attribuant un cachet particulier, la plage de Oued Bakrat étale toute sa beauté au pied de la montagne. L'autre atout, non moins réputé, le village de Chétaïbi, avec sa baie, considérée comme étant l'une des belles au monde. Ici les potentialités de développement d'un tourisme balnéaire et de villégiature sont d'autant plus réelles qu'elles sont confortées par la coexistence de la mer et de la montagne. Aïn Achir, la Caroube et Rizi Amor sont d'autant d'espaces de détente à proximité de la ville, donnant à la Corniche toutes ses spécificités. Cette dernière est appelée à jouer un rôle considérable dans la dynamique escomptée dans le secteur. Jusque-là, toutes ces potentialités ne sont pas exploitées. L'évolution des infrastructures dans les créneaux de l'hôtellerie, la restauration et autres espaces de détente ouvrent de réelles perspectives pour la promotion de la ville et du secteur touristique, qui demeure encore le parent pauvre des stratégies de développement.