L'habitat précaire fait souvent parler de lui. Pas moins de 300 habitations ont été recensées dans plusieurs sites des hauteurs à Sidi El Kébir, etc. « On en trouve partout. Des gens réclament leur décision de possession de terrains », insiste un employé du service technique. « Le château fantôme », ancien lycée abandonné du promontoire de la Vigie, à la sortie Est de la ville, devait être restauré et une partie transformée en salle de conférences et l'autre partie abriter des activités culturelles (El Watan 9 juillet 2006). Rien ne fut. Aussi, quelque 50 logements de la commune ont été affectés aux nécessiteux sans qu'il y ait du grabuge, relève le vice-président. Il reste les logements sociaux participatifs (LSP) à distribuer. « Il y en a tellement mais personne n'en profite », regrette un postulant. Selon l'élu, ces LSP sont répartis en trois lots, tous localisés à Aïn Benian.« Le Lsp se répartit comme suit : 94, 96 et 100 logements », informe-t-il, en assurant qu'ils ne sont pas encore sortis de terre. Il est à noter, par ailleurs, que l'éclairage public de l'ensemble des quartiers, surtout ceux se trouvant à la frontière avec la commune de Bouzaréah, a été pris en charge « avec la collaboration effective de l'ERMA ». Le raccordement à l'énergie électrique et au gaz à Sidi El Kébir, Beau Séjour, n'est pas pour demain par contre. « Nous avons payé l'ensemble des devis mais Sonelgaz n'a pas encore commencé les travaux », insiste l'élu.