La production de l'usine constantinoise a connu une hausse de 13% par rapport à l'exercice 2006. Contre toute attente, la salle de réception du complexe El Mizania s'est avérée trop exiguë pour accueillir une nombreuse assistance, conviée par le groupe pharmaceutique Saidal à assister à un symposium articulé autour de la mise sur le marché du Combi 25, une insuline à action longue durée, dernière forme des insulines conventionnelles produites par le groupe après Basal action progressive et Rapid dont l'action est, comme son nom l'indique, rapide. Composée du personnel local de Saidal et de spécialistes de la santé publique de Constantine et des wilayas limitrophes, cette rencontre scientifique se présentait comme le point d'orgue de la journée portes ouvertes organisée mercredi dernier dans l'enceinte de l'usine high-tech située dans la zone industrielle de Palma. Un évènement rehaussé par la présence de Ali Aoun, PDG du groupe, qui ouvrira les travaux de ce symposium, non sans avoir, au préalable, fourni quelques indicateurs de croissance par l'usine constantinoise qui a été, rappelons-le, inaugurée le 16 avril 2006 par le président Abdelaziz Bouteflika. Il soulignera, à ce propos, le bond quantitatif et qualitatif réalisé par son groupe crédité pour le compte de l'année 2007 d'une production de 135,2 millions d'unités de vente (UV) correspondant, selon le bilan affiché, à une évolution de 13% par rapport à l'exercice 2006. En termes de parts de marché, le premier responsable de Saidal se réjouira, malgré les entraves et autres peaux de banane jetées sur le parcours du groupe durant l'année écoulée, de l'écoulement de 118 millions d'UV pour un chiffre d'affaires évalué à 8 milliards de dinars, et un bond quantitatif de 12% par rapport à l'année 2006. Le PDG du groupe Saidal cédera la place au professeur Lezzar, médecin-chef du service d'endocrinologie du CHU de Constantine. Explorant la thématique de l'insulinothérapie, celui-ci insistera sur ce concept « permettant à certaines doses de diminuer sensiblement le risque cardiovasculaire à travers l'avènement des analogues rapides et lents qui assurent un meilleur contrôle glycémique et une autosurveillance plus efficace via les glycémies capillaires de dernière génération ». Exerçant au service de médecine interne de l'hôpital El Bir, le professeur Zeghdar abordera, pour sa part, le thème récurent du « Pied diabétique, incidence des complications et stratégie de prévention ». En marge des aspects purement techniques, l'intervenant dévoilera les résultats d'une étude rétrospective portant sur 714 patients (405 femmes et 309 hommes) hospitalisés à son niveau en vue d'une décompensation de leur diabète ; 118 d'entre eux ont eu des complications relevant du pied diabétique.