Les femmes travaillant dans le secteur étatique ou privé de Guelma, comme partout au niveau du territoire national, ont, comme chaque 8 Mars, bénéficié d'une demi-journée chômée et payée. Pour la plupart d'entre elles, c'est un non- événement, néanmoins exploité à bon escient pour vaquer à leurs occupations. Seule une minorité, triée sur le volet, a été conviée à célébrer la journée mondiale de la femme dans cette wilaya. En effet, l'événement le plus saillant ayant trait à cette journée a été organisé par le bureau de la femme travailleuse affilié à l'UGTA, et célébré au niveau de la salle des fêtes de l'hôtel La Couronne de la ville de Guelma. Dans le but de recueillir quelques impressions à chaud sur le sujet, nous avons questionné deux jeunes recrues de la Protection civile, Radia Bouchemal, officier en poste au niveau de la direction de la Protection civile de la wilaya de Guelma, ainsi que Ouahiba Haouse, assistante sociale dans la même institution ; et elles ont été unanimes à dire ceci : « L'entrée d'une seule femme dans un milieu d'hommes est une victoire pour toutes les autres, et ils nous respectent pour cela ». Nous noterons enfin que la grande majorité des femmes travailleuses, que nous avons rencontrées dans les rues de Guelma, nous avouera qu'elles font, comme chaque 8 Mars, du lèche-vitrines ou s'adonnent aux tâches ménagères.