Suite à l'appel lancé par l'organisation estudiantine UGEL, près d'une centaine d'étudiants de génie civil et de mécanique ont observé, hier matin, un sit-in au siège de leur institut, en signe de contestation des conditions socio-pédagogiques qui perturbent, selon eux, le bon déroulement de leurs études. A ce titre, les étudiants ont avancé une plate-forme de revendications, parmi lesquelles la réhabilitation de la représentativité estudiantine et leur association dans la prise de l'ensemble des décisions impliquant l'avenir des étudiants et de l'université, la révision de l'attestation de réussite conformément à l'ancienne formule « Ingénieur d'Etat », au lieu de celle actuellement mentionnée « Ingénieur », tout court, l'amélioration des conditions de prise en charge des étudiants, notamment la restauration, solutionné le problème des coupures électriques qui perturbent le bon déroulement des cours, la pose de ralentisseurs sur la route nationale mitoyenne de l'ENSET, etc. Concernant l'amélioration des conditions sociales de l'étudiant, les délégués de l'UGEL et leurs sympathisants revendiquent la révision de la moyenne éliminatoire arrêtée actuellement à 07 sur 20 pour les principaux modules, la généralisation de l'informatique et l'introduction de l'Internet dans tous les services pédagogiques dépendant de l'université. Enfin, les contestataires somment les responsables à prendre en charge, dans les plus brefs délais, le problème relatif à la restauration des étudiants hébergés à la cité 1000. Au cas où cette plate-forme de revendications n'est pas prise en considération, l'UGEL menace de recouvrir à d'autres formes de contestation. « Pourquoi pas la grève ? » nous dira un de leurs représentants.