L'essor économique que connaît la wilaya de Bordj Bou Arréridj lui a prévalu la reconnaissance du gouvernement qui l'a privilégiée pour servir de zone pilote dans la stratégie du redéploiement industriel national », a déclaré M.Kaddid, wali de Bordj Bou Arréridj lors d'une rencontre avec les industriels privés et publics et les élus. Dans ce contexte, le nouveau pôle économique de mechta Fatima, pour lequel les pouvoirs publics avaient débloqué 250 millions de dinars, abriterait, une fois achevé, le projet de création d'un port sec dont le coût de réalisation s'élève à 250 millions d'Euros, apprend-on auprès de la délégation du bureau d'études Béjaïa méditerranéen terminal (BMT), chargé des opérations maritimes. La nouvelle infrastructure, si elle venait à être réalisée, contribuera à désengorger le port de Béjaïa qui connaît une intense activité, nous dit-on. Le projet en question sera financé conjointement par BMT et Portek terminal singapore. Cette nouvelle politique du BMT s'inscrit dans le cadre des nouvelles réformes devant faciliter la procédure douanière par l'installation du guichet unique, à savoir sauvegarder la marchandise des clients, propulser le terminal au stade international et gagner des parts importantes du marché, entre autres objectifs. Béjaïa méditerranéen terminal, qui dispose d'un centre de formation, ambitionne de faire du terminal à conteneurs une infrastructure moderne à même de répondre aux exigences les plus sévères en matière de qualité dans le traitement. Un tel investissement est créateur de quelque 1 000 emplois directs et indirects, estime le responsable de la zone industrielle.