Les résidants de la cité des 250 logements, située à Oued Serreg, à la sortie ouest de la ville de Sétif, se plaignent de la lenteur que connaissent les travaux d'achèvement des installations d'utilité publique. Le branchement au gaz naturel, l'aménagement de dépendances et autres commodités faisant défaut, comme l'éclairage public et la restauration de la route d'accès à la ville, sont les préoccupations quotidiennes de ces habitants. Les soucis des riverains sont davantage amplifiés par les vides sanitaires que se sont appropriés de jeunes délinquants, semant ainsi l'inquiétude et l'insécurité parmi la population. De nombreux cas d'agression ciblant les passants, surtout la nuit, ont été signalés aux alentours de ces locaux plongés dans l'obscurité. A ce propos, le représentant du quartier dira : « Nous vivons, au quotidien, dans des conditions d'insécurité. Nous sommes obligés de nous terrer chez nous dès 19 h. Nous vivons sous couvre-feu ». En l'absence d'une ligne et de moyens de transport, les résidants se déplacent à pied, et à travers champs, pour atteindre le centre-ville. C'est aussi l'itinéraire qu'empruntent, chaque jour, les enfants pour se rendre à l'école la plus proche, distante de 3 km. Notons qu'un programme d'amélioration des conditions de vie dans la cité a été initié.